Dessin de Thomas SERVY
Ne rien avoir à manger, jeuner
Les gérants de manèges avec des chevaux de bois ont un gros avantage par rapport à ceux qui ont un manège
dans un haras, c'est que leur chevaux ne mangent rien, ce qui limite beaucoup les frais de bouche.
Tout juste leur faut-il de temps en temps un peu de graisse dans les mécanismes qui leur permettent de monter
et descendre lorsque le manège tourne.
Il est donc aisé de comprendre l'image que comporte cette expression, celui qui mange avec ces pauvres
chevaux n'ayant pas plus à manger qu'eux.
Les lexicographes s'étant peu penchés sur cette expression, sa date d'apparition exacte n'est pas connue.
Mais elle est citée dans "Lettres de mon soldat 1915-1916" publié en 1916 par Robert Wilden Neeser dans un ouvrage qui reprend les lettres écrites par un soldat
français pendant la première guerre mondiale et envoyées à son correspondant américain.
Source : http://www.expressio.fr