Lu dans le dernier « Bulletin d’André Noël » :
« En France, le chef de l’Etat a déclaré : « Nous ne voulons pas engager l’argent du contribuable européen, du contribuable français, du contribuable allemand, si les règles adoptées le 27 octobre ne sont pas respectées.»
Il ne lui vient pas un instant à l’idée de demander au contribuable français s’il veut aider la Grèce de ses deniers ! Une telle attitude, loin de lui valoir un regain de popularité, devrait accentuer son rejet.
On dit le Président attentif aux sondages, il devrait donc méditer celui du Cevipof (le centre de recherches de Sciences-Po), publié dans Le Monde (3 novembre).
Il y apprendrait que 83% des Français estiment que les responsables politiques se préoccupent « peu ou pas du tout » de ce qu’ils pensent.
Pourcentage considérable qui mêle donc citoyens de gauche et de droite, souverainistes comme européistes. Le seul scrutin que l’on ne peut leur voler– en les faisant revoter ou en le supprimant – c’est celui de l’élection du président de la République. A cette seule occasion, ceux que l’on bâillonne, s’exprimeront enfin ».
Le Bulletin d’André Noël. Synthèse hebdomadaire des problèmes politiques français et internationaux.
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