Certaines compagnies comment à se mettre à vouloir des vols plus écologiques, dont l'impact sur l'environnement serait moindre. Mais est-ce une vraie volonté ecologique ou une simple affaire de business ?
Le titre a de quoi faire sourire. En quoi prendre l'avion avec ses dizaines d'hectolitres de kérozene va t il pouvoir voler en réduisant son impact écologique ? On sait tous que la poussée initiale au décollage doit être extrême pour pouvoir s'envoler. Le besoin en carburant au décollage et pendant le vol pour faire voler les avions est donc toujours très important en quantité.
Malgré cela, plusieurs compagnies aériennes cherchent des solutions pour "réduire l'impact écologique" des vols de leurs compagnies. L'intention est louable mais on ne peut s’empêcher de penser que la vraie raison est surtout économique. Le pétrole est épuisable et deviendra, on en est sur, de plus en plus cher.
Mais après tout peu importe la raison réelle de cette orientation, il faut noter les points sur lesquels travaillent ces chercheurs.
Tout d'abord le poids de l'avion. Plus l'avion est lourd, plus il faudra d’énergie pour le faire voler. On peut donc réduire le poids des bagages, alléger la carlingue, mettre du mobilier conçus avec des matériaux plus légers, installer une moquette plus légère, etc.
Un pilotage plus doux permet d'économiser du carburant également. Des montées et descente régulières et en ligne droite permettent de ne pas trop faire fonctionner les moteurs. N'allumer qu'un seul moteur pour faire rouler l'avion est une autre des mesures appliquées sur certains vols pour limiter la consommation de carburant.
Pour réduire la consommation de pétrole, l'utilisation de biocarburant peut être préconisée. En effet, certains vols utilisent un mélange de biocarburants avec de l'huile de friteuse recyclée ! Le carburant est ainsi 100% organique, d'origine non pétrolière ! D'autres vols peuvent aussi fonctionner avec l’énergie solaire ! En effet, une fois la couverture nuageuse franchie, on a du soleil tout le temps ! Sauf à voler la nuit bien entendu...
Si toutes ces mesures étaient appliquées à l'ensemble des vols de la Terre 11 000 tonnes de CO2 par an. Voila qui promet un bel enjeu pour les prochaines années de l'aéronautique !