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Economie : Hollande entre deux chaises

Publié le 11 novembre 2011 par Pierre

Economie : Hollande entre deux chaisesFrançois Hollande est mal à l’aise sur l’économie. Crise de l’Europe, déficits publics, prochaine dégradation du triple A…Bien calé dans sa posture de critique de l’action de Sarkozy, Hollande n’ose visiblement pas passer à l’étape des propositions.

Au moins, la vision économique et la stratégie de Sarkozy est claire : réduire les dépenses et viser l’équilibre budgétaire. Point final. Rien pour soutenir la consommation des classes moyennes et populaires ni pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises, pas de politique industrielle, aucune idée pour protéger les emplois français dans la mondialisation. Rien, tous les beaux principes de 2007 se sont évaporés devant les exigences des marchés financiers.

Désolant et lamentable, mais au moins un programme économique qui tient en 1 ligne est facile à comprendre.

Concernant Hollande, la question n’est pas de savoir s’il faudra créer 300 000 emplois d’avenir, ou si le programme économique du PS doit déjà être jeté à la poubelle (par définition, une stratégie sur 5 ans n’est pas sensée être périmée au bout de quelques mois, mais passons).

Non, ce qui nous intéresse, c’est de savoir si Hollande est prêt à assumer un programme économique de rupture avec le néolibéralisme. Le détail des mesures et des arbitrages budgétaires pour l’instant on s’en fout, on voudrait juste savoir si Hollande prévoit de poursuivre dans la même veine que Sarkozy (avec un plus de justice sociale, bien entendu), ou s’il envisage d’engager les priorités économiques sur d’autres bases.

Entre la transition écologique des Verts, la démondialisation de Montebourg ou la révolution citoyenne de Mélenchon, les stratégies de rupture ne manquent pas à gauche. Et l’outillage technique est là, avec les réflexions et propositions des économistes de gauche tels que Piketty, Lordon, Todd ou Cohen.

Maintenan

Economie : Hollande entre deux chaises
t, il faudrait un peu d’audace pour prendre clairement position, au risque de décevoir les électeurs centristes (ben oui). Le courage de reprendre le pouvoir face aux marchés financiers et agences de notation, et de défendre une autre voie au sein d’une Europe qui ne sait plus trop où elle va.

Allez François, jette-toi à l’eau !


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