Magazine Europe

Le billet d'humeur de Francis Rosenstiel

Publié le 28 février 2008 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

ON NE SAIT PLUS BIEN TOUJOURS OU DONNER DE LA TETE !

En effet, cela n’est pas évident ; et pourtant, l’ubiquité intellectuelle s’impose au quotidien,non-stop, 24 h sur 24 ! Nuits comprises tant il est lucide et même sage de ne jamais négliger rien, pas même les cauchemars !


L’actualité en offre des illustrations multiples,en France d’abord ; harcèlements du Président,quasi  permanents,témoignant d’un étrange mélange d’impatiences contradictoires et d’un goût pour la magie politique, mâtinée d’un penchant maladif du public pour une lecture théologique du politique.Un produit par Nature, impossible à gérer par des humains.

Ensuite l’étrange malaise que révèle opportunément la mise en œuvre de l’idée du Président quant à l’enseignement de la Shoah, posant le redoutable problème de la gestion des « évidences », …si tant est que les évidences ne s’imposent pas d’elle-même ; ce qui n’est certainement pas, voire plus, le cas pour la Shoah. Or, on ne saurait laisser se banaliser pas l’évidence du Mal absolu !

L’Europe, révèle au quotidien ses propres ambiguïtés, singulières et collectives combinées. Le collectif européen génère l’illusion que l’on n’est concerné qu’en « différé » ; les technocraties véhiculent souvent des nourritures « bio » diverses,un article à la mode,mais indigeste. Elles manquent de goût et de saveur, et génèrent alternativement satiété ou dégoût !

Les insupportables ambiguïtés que suscitent les tribulations de la bien jeune démocratie russe laissent les gouvernements démocrates pantois ; pour le mieux perplexes ; « et s’il me plait à moi d’être battu ?» Souvenons nous de la célèbre réplique de Molière.

Que veulent dès lors dire les mots cohérence et « bonheur politique ?». Souvenons nous que l’on a toujours invoqué la recherche du bonheur des peuples ! Et pourtant, le bonheur n’aurait pas de prix dit on! A voir !

Et puis comment oublier l’Essentiel, englués que nous sommes souvent dans nos nombrilismes-gigogne ? L’environnement fragilisé, et le bruit assourdissant des tourments d’une majorité de l’humanité où d’aucuns taquinent dangereusement en catimini leurs fantasmes atomiques, pour mieux dissimuler leurs extrêmes fragilités.

Il reste encore beaucoup à faire dans ce monde pour restaurer, sinon pour instaurer la souveraineté de la Raison !

Francis ROSENSTIEL


Retour à La Une de Logo Paperblog