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Je conchie la langue de bois, la novlangue et tous leurs avatars

Publié le 12 novembre 2011 par Desfraises

Je conchie la langue de bois, la novlangue et tous leurs avatars
La langue de bois, l'hypocrisie, la novlangue, l'autocensure et tous leurs avatars que je conchie (mais pratique parfois - je ne suis pas non plus dénué de contradictions ni de mauvaise foi), je les lis trop souvent chez l'ami journaliste, l'amuseur public, l'animal politique et le quidam constipé qui n'ose plus s'exprimer de peur d'effaroucher son voisin. Je fais heureusement des rencontres littéraires et artistiques qui maltraitent ce no man's land de la pensée, qui me transportent.
Je baise les pieds de Marc-Edouard Nabe pour sa liberté de penser, de dire, d'écrire. Lisez donc son interview parue dans le NouvelObs version web. Un auteur que j'ai souvent soigneusement évité. Pour mille raisons. Je l'ai croisé. Le personnage m'a déplu. C'était au Petit Journal. Il accompagnait son père Marcel Zanini à la guitare. Et j'avoue que j'étais conquis une première fois par l'artiste. Au diable l'homme. Et vive l'artiste. Je dois à Tilly le bonheur de lire L'homme qui arrêta d'écrire, qui avait été nominé pour le Renaudot. Et je jubile à la lecture de son interview. Moi qui ne lis plus depuis quelques lunes, lunes trop lointaines, je renoue avec le roman. Et je garde sous le coude l'irrépressible envie de lire L'enculé. Dès que j'aurai terminé les 686 pages de son précédent forfait.
Liberté de ton, de parole. Que pratique également l'humoriste Gaspard Proust. Mon amie Amandine m'avait envoyé une foultitude de liens, de vidéos, d'articles. Avant de voir Proust à la Salle Gaveau, ce mercredi. Mais non. Je ne boude jamais le plaisir de découvrir totalement un artiste. Même s'il a été "couvert" de louages par la presse, les médias. J'y suis allé vierge de dithyrambe. Contrairement au public, je n'ai ri ni à gorge déployée ni à bras-raccourci sur les proies qu'avait choisi de dézinguer Gaspard Proust. J'ai écouté. Et je suis sorti intellectuellement sonné. Avec ce constat jouissif : on peut rire de tout, si c'est bon. Et Gaspard Proust est bon. Très très bon.
Merci @ Gaspard Proust, merci @ Marc-Edouard Nabe.

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