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Critiques Séries : Borgia. Saison 1. Episodes 9 et 10.

Publié le 12 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Borgia // Saison 1. Episodes 9 et 10. The Invasion of Rome / Miracles.


Chaque semaine, Borgia en impose. Le genre historique est une fois de bien très bien représenté par la série. L'histoire est de plus en plus intense, on avance dans les intrigues. Même si le sexe se fait un peu plus présent dans ces épisodes, il n'y a pas moins d'intrigues politiques qu'habituellement. Au contraire, on avance notamment dans les négociations avec la France, mais aussi l'intrigue de Lucrezia toujours aussi passionnante. J'ai toujours une hâte de voir chaque épisode, car on plonge dans un univers qui prend de plus en plus d'ampleur. Malgré tout, je reste quand même moins subjugué par le casting de la série par rapport à la version américaine. John Doman n'a pas la carrure d'un Jeremy Irons. Mais les deux personnages sont assez différents bien que l'on raconte la même histoire. C'est fou ça quand même. La première est plus proche de ce que sait faire Showtime, et donc de son art de montrer pour choquer - sans trop de violence - alors que la version de Canal + se veut plus rude, et moins sexuelle que sa consoeur.

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Dans l'épisode 9 on se concentre sur trois intrigues majeurs, et une autre un peu plus sous-jacente. Je vais commencer par cette dernière. Les Borgia se retranchent au château Saint Ange où Giulia donne naissance à une fille, du doux nom de Laura. L'histoire permet surtout au pape Alexandre de prendre un peu plus les choses de façon tendre pendant quelques temps. J'ai adoré sa relation avec Giulia, et notamment le fait qu'il va vouloir coucher alors qu'elle vient d'accoucher dans la journée. Il est très obsédé de Borgia quand même. Une scène de sexe, assez opportuniste, était d'ailleurs là pour rappeler que Rodrigo Borgia est un "queutard" tout simplement. Mais cette obsession pour le sexe est assez sous entendu uniquement dans cette série. Pendant ce temps, Cesare prend sa vengeance. Il faut dire que se faire déboulonner le tuyau ça lui a pas plu. Du coup, il refait l'estomac de son violeur à coup de dague. J'aime ce genre de choses, car c'était une bonne histoire. De plus Cesare est un personnage vraiment passionnant plus on avance.
Mais Lucrezia est elle aussi une passionnante femme. Dans l'épisode 9 on suit son divorce d'avec Giovanni. Ce dernier est impuissant et elle compte bien l'humilier et tout faire pour ne plus être avec lui, car la petite coquine elle préfère Alessandro. Alors qu'elle paraissait des plus niaises dans la version de Showtime, dans cet épisode et de la version française elle hérite d'une bonne histoire. Et enfin, une grosse intrigue se profile autour des négociations entre le pape Alexandre et le roi Charles, roi de France. Ce dernier est moins drôle que dans la version américaine - car on a sûrement pas le même humour sur les rois de France, et surtout pas la même épaisseur de graisse dans notre imagination - mais ici on se concentre bien plus sur les histoires, et les négociations alors que dans la version américaine on se concentrait sur les dialogues, plus ciselés.
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Enfin, dans l'épisode 10, Cesare veut se libérer de l'emprise du roi Charles et va donc parvenir à fausser compagnie à ses geôliers. Bien que le personnage ne soit pas le plus présent de l'épisode en soit, sa petite histoire était bonne. En tout cas, j'ai hâte de voir les deux derniers épisodes de la saison. Mais "Miracles" n'est pas en reste de moments WTF comme le coup des règles de Giulia - enfin, je pense que c'est ça -. C'est très classe aussi, t'as le pape Alexandre dans les latrines entrain de lâcher un gros pet graisseux. Les différents politiques pour le pape Alexandre sont de plus en plus passionnants. D'une part car le pape doit faire de multiples choix qui vont se retourner petit à petit contre lui - il ne vise que ses propres intérêts - mais également parce que la politique dans cette version de Borgia est toujours aussi stable, et bien écrite.
Le scénario est pas violé de passages ridicules. Mais cet épisode va aussi s'intéressé au fils Borgia, Juan, qui frappe sa femme. Le face à face entre lui et Lucrezia était passionnant. J'ai adoré. Elle n'est pas une femme soumise, les dialogues face à son frère sont tellement bons. Ainsi, on se retrouve donc avec deux bons épisodes, voire très bons sur certains moments.
Note : 8/10. En bref, deux épisodes intenses, exaltants, dont la noirceur fait évoluer l'histoire de façon prenante.


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