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Tout sur les Sims - Playmobil my love !

Publié le 28 février 2008 par Suzy S

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu besoin de mon petit monde. Je ne sais pas à quoi c’est du… Peut être cette solitude à l’école ou bien le fait que je vivais dans un monde d’adultes, sans vraiment d’enfants (quoique les adultes parfois…) où je me suis donc toujours sentie inférieure. (Rien à voir avec le complexe d’infériorité que je cultive avec amour face à ma famille hein, non non… Là c’était un sentiment tout à fait justifié d’enfant face aux adultes…)

J’ai donc commencé très tôt à me créer un monde à part, où je n’étais pas la petite fille aux cheveux de Betty Boop, où je n’étais pas la camarade de classe mise à l’écart, un monde où j’étais l’égale des autres.
Ca a commencé avec mes peluches à qui je donnais des noms, des titres, des grades. Le boss des boss, c’était Grobadouf. Même Marsupilami (paix à son âme, il s’est pendu un jour de grande révolution playmobil « Tuniques bleues vs fanfare municipale ») ne lui arrivait pas à la cheville. C’était le Marlon Brando de la chambre en triangle (Ma chambre était effectivement triangulaire). Seulement ne sachant pas écrire Marlon Brando, il s’est appelé Grobadouf… La vie est parfois cruelle.

A l’arrivée des playmobil dans ma petite bulle, la chambre en triangle est devenue un véritable tour du monde en 9m²… Le tas de peluches couvert d’un drap blanc était devenu l’Himalaya, l’appuie de fenêtre était le quai de la gare attendant l’Orient express, sous le lit se trouvait l’Atlantide et le placard à jouets (petit placard mansardé) le paradis (ou l’enfer, c’était en fonction de mon humeur) des playmobil morts. Surtout qu’une fois balancé dans cet honteux bordel, il était pratiquement impossible de le retrouver. Alors fallait être sur de son coup en tuant un playmobil. Le tout avec des noms, une hiérarchie, des droits et des devoirs (la grammaire, c’étaient les pires)…
Le problème était pour l’océan. J’ai alors tenté d’investir la salle de bain mais vu leurs têtes, les parents n’étaient pas convaincus… Tant pis. Du coup pour Noël, j’ai demandé le coffret des tuniques bleues au lieu du bateau de pêche.


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