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Angela Merkel : la crise en Europe est, pour l'Allemagne, la plus grave depuis 1945

Publié le 14 novembre 2011 par Plusnet
Angela Merkel : la crise en Europe est, pour l'Allemagne, la plus grave depuis 1945

La chancelière allemande a réaffirmé l'attachement de l'Allemagne à l'euro au congrès de son parti, la CDU. Elle a répété son opposition à la mise en commun des dettes européennes.

Le ton est offensif. La chancelière allemande Angela Merkel s'est exprimée ce lundi devant les membres de son parti, la CDU (Union démocrate chrétienne) pour défendre l'euro et en souligner l'importance pour l'Allemagne. Il faut «plus d'Europe, pas moins», a-t-elle martelé.
«Si l'Europe ne va pas bien, alors l'Allemagne ne va pas bien», a-t-elle déclaré, rappelant que 60% des exportations du pays sont destinées à l'Union européenne. «Neuf millions d'emplois dépendent directement», a-t-elle même chiffré. De la même façon, «si l'euro échoue, alors l'Europe aura échoué», a insisté la chancelière. «Chaque génération a son défi politique», a jugé la chancelière. Et de rappeler que la génération du chancelier d'après guerre Konrad Adenauer avait construit l'Europe et celle d'Helmut Kohl l'unité allemande et européenne.
Angela Merkel a reconnu la gravité de la crise : «l'Europe connaît peut-être sa période la plus difficile de l'après-guerre». Mais, «l'Europe doit sortir plus forte de cette crise». Pour autant, la chancelière est restée ferme sur ses principes. «Euro-obligations et mutualisation de la dette ne déboucheront pas sur un avenir sensé et durable pour l'Europe», a-t-elle insisté. Alors que certains prônent la mise en commun d'une partie des dettes d'État, Berlin s'y est toujours opposé. Même si les marchés réclament cette solution depuis le début de la crise.
Ces propos font échos à ceux tenus par le président français Nicolas Sarkozy lors de son intervention sur France 2 vendredi dernier. «Je défendrai l'Europe de toutes mes forces. Entre la France et l'Allemagne, nous n'avons que deux solutions. Soit la convergence et la paix, soit la divergence et l'affrontement», a-t-il dit.
Angela Merkel a défendu les mesures poussées par Berlin : «Nous voulons des sanctions automatiques contre ceux qui enfreignent le pacte de stabilité et de croissance». Alignée sur la position française, elle a renouvelé son appel à la mise en place d'une taxe sur les transactions financières, «au moins dans la zone euro, si ce n'est plus vaste».
Source : LeFigaro
Union Révolution Citoyenne

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