Dans le demi-jour
de ce matin d’automne,
ton absence se perd dans mon absolu.
Le temps soudain s’arrête
immobile visage au vent
je capte le frissonnement de ma solitude
et j’ai peur.
Parmi ces mots épars,
je mesure
à quel point le temps s’effrite.
Et j’ai peur.
En dérive entre ombre et lumière
je distingue au loin ce chemin de mes nulle part,
et je griffonne la mélodie de mes pensées.