The Walking Dead // Saison 2. Episode 5. Chupacabra.
J'ai un goût bizarre dans la bouche après avoir vu cet épisode. En fait, je sais pas trop, d'un côté j'ai trouvé qu'il était correct, et de l'autre assez mauvais. C'est pourtant je vais séparer
en deux ma critique avec la partie qui explique pourquoi cet épisode est sympa, mais aussi l'autre partie qui explique tout le contraire. The Walking Dead, depuis ses débuts est une série qui
manque clairement d'ambition mais qui a surtout patie d'un très mauvais casting. Mis à part Sarah Wayne Callies, je ne trouve pas vraiment d'autre intérêt sur ce plan là dans la série. Disons que
cela manque clairement de quelque chose. D'un côté on a des bonnes scènes, de la tension - et je mesure bien sûr mes propos - et de l'autre on a des trucs merdiques du genre de l'ennui. Et là je
parle par exemple de la petite partie dans les bois avec Rick et Shane. Voilà comment boucher les trous d'un épisode qui dure tout de même assez longtemps (trop). C'est là que je vois que le
sujet est mal exploité, il pourrait y avoir tellement de fun - à l'instar de Death Valley par exemple -.
Si il y a bien quelque chose que j'ai adoré dans cet épisode quand même c'est le cliffangher. C'est bateau mais efficace. On ne sait pas ce qu'il va arriver à Glenn. C'est un très grand mystère
que j'ai hâte que la série résolve dans l'épisode prochain. Mais au delà de l'efficacité du cliffangehr, c'est le retour de Daryl qui m'a fait plaisir. Le personnage sera l'un des intérêts
principaux de l'épisode. Toutes ses scènes et notamment sa petite bataille contre des zombies durant quelques minutes c'était du pur bonheur. La série prouve quelque chose avec Daryl, c'est
qu'elle peut se servir de façon intéressante de ses personnages. C'est la même chose avec le cliffangher. Mais la surprise, bien que de taille, manque d'envergure. On ne fait pas suffisamment
monter le suspense autour des protagonistes. Alors que la série a les moyens de le faire. J'ai aussi bien ri avec Amy toute guillerette de tirer sur quelqu'un qu'elle croit être un zombie alors
qu'en fait c'est Daryl et qu'il est bien vivant. C'est juste qu'il a mangé des trucs bizarres dans la forêts et qu'il s'est fait un collier avec des oreilles de zombies. Miam ! Bon appétit cher
lecteur.
Ainsi, la vocation de The Walking Dead de nous raconter la survie de la patrie passe une fois de plus par des éléments futiles comme le fait que l'une m'a pas réveillée Lori alors que c'est le
jour de la lessive. Sérieusement ? Et sachez que tout ça prend 5 minutes de l'épisode. Dernièrement, mes lecteurs aguerries m'ont dit que les comics étaient bien meilleurs que la série, et que à
côté, la série était une vaste supercherie. Je crois que je vais me laisser tenter par les comics, et je pourrais sûrement encore mieux vous parler du sujet une fois revenu de cette expérience.
Car The Walking Dead a encore un long chemin à faire devant elle pour devenir une bonne série. Elle oublie tellement de choses sur son passage, et la première c'est d'organiser son scénario, très
brouillon, très mal agencé aussi - les scènes s'accumulent plus qu'elles n'ont d'effet d'enchainement -. Au final, on se retrouve donc avec un épisode correct pour une partie, et assez mauvais de
l'autre.
Note : 4/10. En bref, à défaut de divertir, la série ennui. Bien que certains éléments soient bons, l'ensemble manque vraiment de consistance. Je pense qu'il faut donner des
médocs contre la chiasse aux scénaristes, qu'ils nous pondent un truc plus brut, plus sec.