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Energie : la communauté internationale continue de faire les mauvais choix

Publié le 15 novembre 2011 par Bioaddict @bioaddict

Energie : la communauté internationale continue de faire les mauvais choix 

A propos de l'AIE

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) est un organe autonome qui oeuvre pour la production d'une énergie propre, sûre et accessible pour ses 28 pays membres et pour les pays non-membres.

Fondée pour faire face au choc pétrolier de 1973/1974, l'AIE avait pour mission première d'aider les pays membres à coordonner une réponse collective aux perturbations graves des approvisionnements en pétrole, par la mise en circulation de stocks de pétrole sur le marché.

Bien que cette mission constitue toujours un des aspects clés de son action, l'AIE a évolué et s'est développée. Elle se situe au coeur du débat mondial sur l'énergie et propose des études d'experts, des statistiques, des analyses et des recommandations indépendantes.

Une nouvelle étude dévoilée par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) tire la sonnette d'alarme : si la tendance actuelle se confirme et que nous continuons à construire des infrastructures générant de fortes quantités de CO2, les effets du changement climatique seront irréversibles.

Encore une mauvaise nouvelle pour le climat, à quelques semaines seulement de la conférence de Durban sur le changement climatique.

Selon les prévisions de l'AIE sur les ressources énergétiques mondiales les choix énergétiques que nous faisons aujourd'hui sont susceptibles d'entraîner des émissions mondiales de CO2 beaucoup plus élevées dans les prochaines décennies. L'infrastructure industrielle actuelle utilise déjà à hauteur de 80% du "budget carbone" mondial.

Le rapport révèle que la demande mondiale en énergie primaire a encore augmenté de 5% en 2010, entraînant des émissions de CO2 équivalentes à 30,6 gigatonnes (Gt) en 2010. Plus alarmant encore : les subventions qui encouragent la surconsommation de combustibles fossiles ont bondi de plus de 400 milliards de dollars.

L'AIE met en garde contre un effet "verrou": les infrastructures énergétivores construites aujourd'hui contribueront fortement à l'ancien stock d'émissions de CO2 présent dans l'atmosphère, augmentant ainsi le risque d'emballement du changement climatique.

En plus de ces avertissements, le rapport souligne malheureusement, qu'il y a peu de signes d'un changement de direction significatif dans les tendances énergétiques mondiales.

CG


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