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Veille de bataille ?

Publié le 20 octobre 2011 par Chapitre5.com

On ne doit pas gérer des portefeuilles dans l’ urgence de l’ actualité. Une stratégie se définit  et se suit . La nôtre demeure le fait d’une récession et la nécessité de prioriser le rendement, puisque la croissance n’est pas là. Il faut de bonnes raisons pour changer de stratégie. Une réunion de ministres n’en est pas une …

Il semble, quand même, que la pression des marchés pour un rééquilibrage des budgets publics en Europe soit en train de faire céder les partis politiques. Non seulement par leur dévouement et leur intelligence (qui sont hors de question). Mais aussi par leur peur.  Ainsi s’expliquent les excuses immédiates de Mr. Baroin relevées dans notre précédent post, devant le trop gros mensonge sur le quel il a fondé son projet de loi de finances. La dégradation( « prochaine »:  c’est une bonne manière car elle est techniquement acquise), du rating de la France qui a été annoncée  va coûter tellement cher  en intérêts qu’il a du réagir. Même scénario il y a 2 mois en Italie quand la ligue du Nord a menacé de s’allier aux socialistes pour faire dérailler le plan de redressement de Mr. Berlusconi: la BCE n’a plus soutenu les emprunts italiens dont le taux a flambé; le lendemain, chacun revenait à son devoir.

Du coup, il est possible de penser qu’il pourrait sortir quelque chose de ce week end. Un FSEF dimentionné aux limites du problème ? C’est aussi l’ intérêt des banques US qui souffriraient beaucoup d’ une faillite de l’€ et des marchés européens. Le $ entrerait surement dans le collimateur de tous les traders du monde, et son rôle international avec. Même la Chine souffrirait car elle n’a nul intérêt à une crise majeure chez ses clients (surtout que les anglo-saxons sont capables de tout  quand ils sont dans l’urgence, disait De Gaulle) . Elle peut même contribuer à une solution via le FMI: on lui dira merci d’y prendre plus de place.

L’ analyse technique des indices et d’abord de ceux des banques montre une tendance à la hausse; le SPII bancaire US est à la limite de casser sa résistance; celui du Nasdaq aussi. Ce jour, les actions du secteur bancaire font mieux que se tenir. Ce sont des signes que de grosses mains anticipent plutôt du positif.  Et les grosses mains sont toujours initiées.

Un coup est possible. Il confirmerait l’ analyse graphique qui anticipe un CAC à 3500 au moins . C’est après,  qu’ une nouvelle baisse serait probable, dans l’état actuel de l’ analyse, pour piéger les optimistes qui ne croient pas aux grands cycles de l’ économie: la dépression de l’ activité en occident n’est pas terminée tant que l’ endettement n’ est pas revenu sous des limites classiques. Vers 2016 ? Notre stratégie n’ a pas changé.

Entre temps, il peut y avoir de l’ argent à gagner.

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