Depuis les accidents nucléaires japonais à fort rayonnement anxiogène dans l’opinion, les instituts français du secteur se doivent de donner des explications d’une clarté irradiante au moindre évènement détecté par leur batterie d’outils de supervision et de mesure.
L’IRSN, Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire a ainsi détecté des rejets d’iode dans l’air en France la semaine dernière.
L’information a immédiatement été introduite dans un « accélérateur de ridicules » qui agite des informations dont les atomes sont à priori crochus pour le grand public comme iode, retombées de Fukushima ou fin du monde 2012 (je ne parle pas des élections présidentielles).
Bien qu’un atome soit électriquement neutre, un atome d’information sur le nucléaire est chargé négativement, très négativement.

Mais le vénérable IRSN nous indique qu’il n’y a « aucune risque pour la santé des populations », que ces rejets d’iode sont « trop faibles pour constituer un danger », qu’elles proviennent d’un « pays étranger inconnu » et que, champignon sur le gâteau, les installations de Fukushima « sont hors de cause ».
On ne sait pas grand chose, mais le peu qu’on sait, on le dit !
Observons maintenant une minute d’obscurité avec notre éco-citoyen pour qu’il se remette de ses émotions et recharge ses batteries.