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Traces d’iode 131 dans l’air et retombées idiot-actives dans l’opinion française

Publié le 16 novembre 2011 par Copeau @Contrepoints

Depuis les accidents nucléaires japonais à fort rayonnement anxiogène dans l’opinion, les instituts français du secteur se doivent de donner des explications d’une clarté irradiante au moindre évènement détecté par leur batterie d’outils de supervision et de mesure.

L’IRSN, Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire a ainsi détecté des rejets d’iode dans l’air en France la semaine dernière.

L’information a immédiatement été introduite dans un « accélérateur de ridicules » qui agite des informations dont les atomes sont à priori crochus pour le grand public comme iode, retombées de Fukushima ou fin du monde 2012 (je ne parle pas des élections présidentielles).

Bien qu’un atome soit électriquement neutre, un atome d’information sur le nucléaire est chargé négativement, très négativement.

kitty from tchernobyl
L’éco-citoyen moyen peste, se dit qu’il va bien falloir sortir de cette prison nucléaire et se met à brasser encore plus de vent qu’une éolienne, grand symbole de l’énergie et des voeux renouvelables puisque cela fait plus de 20 ans qu’on souhaite que cette énergie soit rentable dans 20 ans. De rage il débranche tous ses appareils en charge, smartphone, photo numérique et micro-ordinateur portable.

Mais le vénérable IRSN nous indique qu’il n’y a « aucune risque pour la santé des populations », que ces rejets d’iode sont « trop faibles pour constituer un danger », qu’elles proviennent d’un « pays étranger inconnu » et que, champignon sur le gâteau, les installations de Fukushima « sont hors de cause ».

On ne sait pas grand chose, mais le peu qu’on sait, on le dit !

Observons maintenant une minute d’obscurité avec notre éco-citoyen pour qu’il se remette de ses émotions et recharge ses batteries.


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