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Dégradation du système de santé français : le cancer à état-stases

Publié le 16 novembre 2011 par Copeau @Contrepoints

On savait déjà que près de 30% des Français renoncent à se soigner pour des raisons financières et même si plusieurs décennies de gestion étatique calamiteuse de l’assurance maladie ont des effets bien plus nocifs que les traces d’iode 131 détectées il y a quelques jours dans l’air, personne ne s’en inquiète tant qu’il n’y a pas risque de rechute électorale avec gros syndrome post-traumatique.

Puis, à moins d’un semestre de cotisations obligatoires nous séparant des élections, les services d’urgence gouvernementale sont en ébullition et on s’empresse de poser une sonde IFOP dernier modèle aux assurés pour savoir comment ils se soignent.

On établit alors un diagnostic qui permet d’enfoncer les portes ouvertes du bloc opératoire en révélant que les assurés se soignent effectivement de moins en moins bien : 58% renoncent aux soins spécialisés et 32% sont prêts à abandonner leur complémentaire santé pour faire des économies.

Dégradation du système de santé français : le cancer à état-stases

On cible alors en priorité l’élimination désordonnée de quelques dépenses en forme de verrues et kystes disgracieux à grand renfort de mesurettes gouvernementales sous ordonnance élyséenne : « Il y a carence de… jours de carence », « Désormais on remboursera à doses homéopathiques » ou « On va éliminer les vilains microbes fraudeurs ! ».

Mais malheureusement on laisse toujours proliférer de vieilles tumeurs malignes pleines d’état-stases : frais de personnel et de (dys)fonctionnement colossaux, gestion monopolistique empêchant l’émergence d’offres concurrentielles plus adaptées aux besoins individuels et niveaux de cotisations obligatoires ruinant toute possibilité de capitalisation pour les petits revenus.

Les réformes de bon sens courageuses, c’est pire que la chimio. Ca colle une sacrée nausée à l’électeur qui vomit partout dans les urnes ensuite.
Aux prochaines élections je vous conseille de glisser votre carte vitale dans l’urne si vous tenez absolument à vous priver du plaisir d’aller à la pêche.


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