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Affaire Rex Kazadi : Carton rouge aux combattants

Publié le 16 novembre 2011 par Rm Communication

Au soir du 12 octobre 2011, les messages reçus de la part de Roger Bongos, nous signalant sa fin de garde à vue et les mises en détention provisoire pour Rex Kazadi et Patrick Lusayday Ntita avaient crées l’émoie chez tout ceux qui connaissent ces deux patriotes congolais.

Patrick Lusayday Ntita libéré, tout les regards sont braqués sur la prison de Fresnes ou est détenu Rex Kazadi. Ceux qui se refusaient le droit de parler de cette affaire par soit disant manque d’informations vont commencer à publier des articles ou des statuts sur Facebook en mémoire du combattant Kazadi. Mais es ce vraiment sérieux tout ça ? Pensez-vous qu’il ne saura pas faire la différence entre les vrai soutiens et ceux là qui chercherons simplement à avoir la sympathie d’un vrai leader du combat des combattants de France.

Dans l’article «Le bateau combattant se vide à vitesse grand V» nous avions déjà tiré la sonnette d’alarme sur le manque de soutiens et de réactions de la part des autres combattants.  Nous les avions invités à rechercher «l’union, de mobilisation (tant financier que juridique). Nos frères vont en avoir besoin. De cette mobilisation dépendra notre crédibilité

Les appels à l’aide financière n’ont reçu aucun retour significatif. Lors de la manifestation contre la marche de Badive à Paris, le BPK (Ba Patriote ya Kongo), association de Rex Kazadi, avait récolté à peine 400 euros de la part des marcheurs. L’appel lancé sur Facebook avec les informations permettant d’envoyer les cotisations au BPK avait-elle permis de réunir 200 euros. Comment expliquer cela ?  La crise financière aurait déjà touché le porte feuille combattant ?Dans chaque lutte, nous avons pu l’observer dans l’histoire, il faut une organisation. Nous ne parlons pas ici d’une cellule hiérarchisée comme aime le faire les congolais mais, un groupement métrisant totalement les paramètres de leur combat et ayant des plans B, C, D…Z sur toute situation touchant à leur mouvement.

Dans le cas de Rex Kazadi, il parait clairement que les combattants et tous leurs sympathisants méritent un carton rouge. 600 euros récoltés en un mois. Comment peut-on expliquer cela ? Beaucoup, nous dirons que c’est la crise et qu’aujourd’hui offrir 100 euros à une personne dans le besoin serait du domaine du rêve. Mais alors, n’allez pas combattre ceux là qui ont une manne financière qui leur permet de tout avoir (dont votre liberté) contre de l’argent. Lors des manifestations contre Joseph Kabila, les organisateurs aiment dire avoir réuni 1000, 1500 personnes.  Si nous considérons ces 1000 à 1500 personnes comme étant des compagnons de combat, il serait alors facile de réunir une somme conséquente en cotisant chacun un minimum afin de s’offrir par exemple les services un avocat expérimenté. Mais cela ne parait pas réalisable dans le cas précis.

Il est à noter que nombreux sont ceux qui s’étaient frotter les mains en voyant s’éloigner une personne qui prenait trop de place dans le paysage combattant. Beaucoup avaient voulu par l’absence provoqué de Rex Kazadi reprendre le bâton du gendarme du peuple sans y arrivé.

Les informations qui nous arrivent, laissent croire à une sortie de prison  prochaine de Rex Kazadi. C’est là que nous admirerons la danse du tsha-tsha-tsha selon les combattants.

Roger Musandji
RM COMMUNICATION



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