Parenthood // Saison 3. Episode 9. Sore Loser.
Chaque semaine Parenthood joue avec nos sentiments et nous livre des scènes touchantes et adorables. C'est sa marque de fabrique et elle parvient à insuffler à chaque intrigue le truc qui fait
que la connexion avec le public se fait de façon très intense. "Sore Loser" est un autre de ces épisodes écrits par le maître Jason Katims. Il sait donner aux épisodes de Parenthood un truc en
plus. Je sais pas comment il le fait, mais il arrive à nous hypnotiser et à faire d'un drama familial, une saga d'une vie. L'épisode débute avec la traditionnelle soirée des charades. C'est un
truc culturel dans les familles américaines et que l'on voit souvent dans les séries. Une tradition familiale. Je trouve que c'est marrant à l'écran dans ce genre de séries. Sauf que ici ce n'est
fait que pour lancer l'intrigue même de l'épisode. La première on a tient pour Joel et Julia qui se rendent compte qu'ils ont pourri gâté Sydney. Forcément, les scènes sont cocasses et bonnes.
Notamment la Sydney qui gifle son père. C'est tellement fun. J'ai adoré la petite histoire. J'espère que la suite pourra nous apporter encore plus de ce genre de moments pour ce petit couple qui
ma foi, est pour le moment toujours aussi jovial. Et puis j'adore leur alchimie avec la série.
Alors que Julia et Joel ont affaire à leur fille, Adam et Crosby fêtent leur nouveau client à The Luncheonette. La petite nouvelle, Rachel, ne laisse pas indifférent Crosby qui sait pertinemment
qu'il ne faut pas qu'il couche avec elle. Sauf que c'est sur Adam que la petite a jeter son dévolu. Mais Adam aime sa femme et ne l'entend pas de cette façon. Le petit baiser sous la pluie était
bizarre car on a pas l'habitude de voir Adam dans cette position. Mais je trouve que justement cela donne un entrain différent à la série. Et surtout cela permet de mettre presque en danger le
mariage de Adam et Kristina le temps d'un petit baiser. On se demande si ils vont coucher ensemble, si une suite peut avoir lieu, … Mais la fin de l'épisode clôture l'histoire, ce qui au fond est
pas plus mal. Il ne faut pas casser le petit couple que j'adore qui est celui de Adam et de Kristina. Cette dernière doit faire en sorte que son fils s'en sorte à l'école et le nouvel ami de Max
semble le harceler, ou comme on dit en anglais "bully".
Au final, Parenthood livre ici un solide épisode - une fois n'est pas coutume -. Une vraie série c'est des séries comme Parenthood, traitant son sujet avec le plus de réalisme possible. Et bien sûr derrière tout ce réalisme se cache une boule d'énergie tellement vivante. Chaque épisode est si chaleureux qu'il donne le ton des prochains, mais aussi des précédents qu'on a déjà envie de revoir. J'ai hâte d'avoir les DVD de la seconde saison d'ailleurs, pour pouvoir me replonger durant cet hiver dans les aventures de cette famille. Mais en attendant j'ai encore la saison 1 de Gilmore Girls à revoir… Tant d'émotions...
Note : 8/10. En bref, touchant, bon, beau. Excellent.