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La dette publique n’est pas une affaire d’État

Publié le 17 novembre 2011 par Copeau @Contrepoints

Une étude montre que la dette concerne les particuliers : ils paient !

Un article de l’aleps

La dette publique n’est pas une affaire d’État
Parce qu’on organise des sommets entre chefs d’État à son sujet, parce qu’on met en accusation Papandreou ou Berlusconi, on finit par avoir le sentiment que la dette publique est un jeu qui se déroule dans la cour des grands, tandis que les petits contribuables attendent avec quelque anxiété (légitime) que les oracles politiques se soient prononcés.

Le rapport rédigé pour Contribuables Associés par Pierre Garello et Vesselina Spassova, permet de voir la vérité en face : si la dette est « souveraine », le paiement de la dette est fait par les sujets, ceux qui sont assujettis à l’impôt.

1° C’est la dette qui fait que le budget de l’État atteint sa taille actuelle, or le budget impose aussi l’effort fiscal que devront faire les contribuables. Actuellement, avec 49 milliards de Francs, le service de la dette (c’est-à-dire le seul remboursement des intérêts) est la première dépense budgétaire.

2° Les ménages français sont endettés parce qu’ils ont contracté des emprunts pour se loger ou s’équiper. Cette dette privée et volontaire représente en moyenne environ 17.000 euros, soit les trois quarts de ce que le ménage gagne en un an. Mais les ménages ont aussi à rembourser une dette publique et involontaire de 25.000 euros !

3° La dette ralentit la croissance, elle représente une perte de pouvoir d’achat pour tous les Français, en particulier pour les plus démunis. Les pays les moins endettés ont plus de croissance et moins de chômage.

4° Les contribuables ne récupèrent pas leur argent sous forme de meilleurs équipements collectifs, parce que la dette n’est pas utilisée pour financer des investissements (seulement 4%), mais pour faire face aux dépenses courantes d’un État boulimique.

5° Pour ne pas être en reste, les collectivités locales s’endettent, et ce mouvement s’est accéléré depuis quelques années (10% de la dette).

6° La dette de la Sécurité Sociale ne cesse elle aussi de s’aggraver, les régimes de retraites et d’assurance maladie étant en déficit permanent (12 % de la dette).

La conclusion est claire : le contribuable ne peut plus supporter la dette publique. Que faire dans ces conditions ? Rompre avec l’État Providence et l’illusoire « modèle social français » qui encourage l’oisiveté et la tricherie, privatiser, accélérer la croissance en diminuant les impôts et leur progressivité. La solution est du côté de la production, encore faut-il la libérer de ses entraves fiscales, réglementaires et sociales.

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Article publié en collaboration avec l’aleps.


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