Le système d’éducation québécois est certainement l’un des plus bureaucratisés et centralisés au monde. Toutes les décisions, en particulier la gestion des budgets dans les moindres détails, sont centralisées à la commission scolaire et au ministère. Donc, il n’est pas possible de libérer des fonds à même le budget alloué à l’école pour financer un projet hors norme.
Dans un tel environnement, ce sont les individus débrouillards, qui n’ont pas peur de foncer et de s’investir à leurs risques et périls, qui font bouger les choses. Le cas de l’école primaire Wilfrid-Bastien (CSPI) est un exemple éloquent de ce qui peut être accompli dans un milieu où les bureaucrates et les syndicats règnent en roi et maître.
L’équipe de l’école Wilfrid-Bastien a un rêve : imaginez une école où les élèves font partie d'une communauté où ils partagent, échangent et s'entraident pour favoriser la persévérance et la réussite. Où les élèves deviennent les acteurs principaux et où ils se responsabilisent face à leurs apprentissages et à leurs comportements.
Ce n’était pas la bureaucratie qui allait empêcher cette équipe dynamique de foncer. Comme ils le disent eux-mêmes : là où d'autres voient des problèmes, nous voyons des solutions. Donc, pour financer leur projet, L'école du futur par la DidacTIC (12085), ils ont fait appel aux Fonds communautaires Aviva. Ils ont maintenant franchi les trois premières étapes de sélection avec succès et atteint la demi-finale.
Je vous invite tous à vous inscrire sur le site d’Aviva et à voter nombreux pour le projet 12085. Le vote pour encourager les demi-finalistes débutera le 5 décembre 2011. C’est un bien petit effort pour soutenir une équipe qui bouscule les embûches et ne compte pas ses heures afin de favoriser des élèves habituellement défavorisés.
Des profs allumés, une direction complice et une entreprise socialement responsable, ce sont les ingrédients d’une recette gagnante pour transformer les rêves en réalité.
Bravo à tous!