Mes Chers Compatriotes,
Il y a décidément bien longtemps que je ne suis venu vous entretenir. La raison en est simple : tous ces rigolos me les brisent menu la classe politique a perdu sa vis comica. DepuisFrançois le Maigre jusqu'à Nicolas le Petit, ils deviennent aussi répétitifs que lassants. Je nous prédis une campagne d'un ennui… A part la Grèce et les agences de notations, ne vous attendez pas à des révélations fulgurantes. Il leur fallait des excuses, et c'est bon. Trouvées !
Alors que les sujets de rigolade d'enthousiasme campagnards ne manquaient pourtant pas. Bon, Franchounet n'a jamais été le roi de la liesse populaire, je vous le concède. Mais, sans doute sous l'effet de la graisse qu'il a perdue, il ne nous parle plus que des misères Grèceuses. Manquerait plus qu'il en vienne aux centrales nucléaires hellènes.
Quant à Nico, l'Heureux Père… Consternant ! C'était pourtant bien parti : il avait fait fumer le derche de Mémé prévu un heureux évènement qui tomberait pile-poil en début de campagne avec Paris-Match sur l'évier, tout beau tout bien. Mais non, il n'a pas osé. Serait-ce au vu du physique de l'Alfa-Roméo Élyséenne qui ressemblerait fâcheusement à Papa, comme l'a dit le Baraqué de Washington ? Collez-ça dans Closer et vous flinguez les tirages. On n'est pas chez Barnum, ici !
Restait son rôle de héros autoproclamé en Lybie et en Grèce (si, si… c'est lui qui a tout fait de ses petites mains nerveuses) qui devait lui faire bien de l'usage. Las, doux Jésus en string ! La charia en Lybie et une tentative de référendum en Grèce ! Manquerait plus qu'on donne la parole aux pauvres ! Heureusement que le Nain malgracieux a l'habitude de traiter les referenda par le mépris. Vous vous souvenez de ce que vous aviez dit du traité de Lisbonne ? Et que Nico avait dit : "je respecterai la volonté des français" ? Donc vous pensez-bien que Papajaidestrousdansmonbudget n'avait aucune chance.
Alors nous verrons ce qu'il trouvera pour cacher la merde au chat vous faire penser à autre chose jusqu'aux élections.
Bien à vous,
Jacques