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Ice Ice Baby

Par Katchoo86

Ice Ice Baby

Wonder Woman aime les glaces.
Malgré tout ce que l’on pourrait croire, WW n’est pas ma super héroïne préférée. Certes je parle très souvent d’elle parce que c’est un personnage hautement emblématique, un symbole, une Icône. Et à vrai dire j’admire ce parcours souvent méconnu du commun des mortels qui jalonne ces quelques 70 ans de (pas toujours) bons (mais sincères) et loyaux services au sein de la culture populaire. Cette semaine, nous avons eu droit à une double ration de Wondie, avec  la version de Geoff Johns et Jim Lee dans Justice League #3, et celle de Brian Azzarello et Cliff Chiang avec Wonder Woman #3. Deux versions diamétralement opposées que je vous propose de comparer, tout en sachant que même si le lectorat des deux titres est différent (plus ado pour JL et résolument plus adulte  et féminin pour WW), il est toujours intéressant de voir deux représentations d’un même personnage dans une même période surtout dans un contexte précis (celui du reboot).

Dans Justice League #3 , Wonder Woman se fait appeler Diana (comme dans le premier chapitre de WW), elle apparait d’une manière imposante glaive à la main, et elle est à priori à la recherche d’une harpie (moi j’en connais quelques unes, du coup on devrait se rencarder toute les deux…). Jim Lee sans être au somment de son talent sur ce titre nous donne sur cette image une honnête représentation de notre amazone.

Ice Ice Baby

Malhereusement, le conte de fée va très rapidement s’arrêter ici puisque dès la page suivante nous avons droit à un interlude culinaire où notre guerrière sans peur fond littéralement devant un cornet à la fraise.

Ice Ice Baby

C’est trop génial.

Alors certes nous avons droit à une double page digne de ce nom incluant la princesse de Themiscyra en pleine action mais ne nous leurrons pas, cela fait tout bonnement partie du cahier des charges, ni plus ni moins.

Ice Ice Baby

Ne croyez pas que j’écris ce billet pour descendre gratuitement en flèche JL #3 au nom d’un pseudo féminisme facile, c’est juste cette vison (encore une fois) simpliste de la femme qui me fait lever les yeux au ciel. Rien de bien méchant en somme.

Le ponpon c’est la réaction de ce bouffon d’Hal Jordan qui on le sait est censé représenter ici l’archétype du macho de base, rien de bien méchant non plus sauf qu’un peu plus de subtilité dans son discours aurait été apprécié.

Ice Ice Baby

D’un autre côté, c’est une toute autre version que nous propose le titre éponyme du duo Azzarello/Chiang. J’y reviendrai lors de ma prochaine review mais plus cette série suit son cours, plus notre héroïne s’affirme dans son identité de femme, de guerrière, de symbole, d’Icône. Ici il n’est plus question de Diana, il est question de Wonder Woman. Dans sa quête d’identité (même si au départ je ne suis pas satisfaite du « coup de Zeus ») nous avons droit à de réels enjeux où Wondie va devoir réapprendre ses origines et nous aussi par la même occasion.

Ice Ice Baby

Dans ces deux titres, le moins que l’on puisse dire c’est que l’ambiance est pour le moins diamétralement opposé. Fun et décomplexé pour le premier, dramatique et shakespearien pour le second, autant de facettes qui ont déjà été exploitées depuis ces 7 dernières décennies, s’y l’on ose s’y attarder.

Ice Ice Baby

Hasard ou non, la dernière page de Wonder Woman #3 me fait penser à cette première image dessinée par Jim Lee où elle apparait, mais la dimension en est bien différente et c’est cette version que je préfère lire, assurément.

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