Les Echos
C’est ce qu’indique Catherine Ducruet dans Les Echos. La journaliste note qu’« en attendant de nouvelles molécules, les pouvoirs publics tentent de réduire la consommation d’antibiotiques et de bloquer l’importation des résistances ».
Catherine Ducruet relève en effet que « le développement de résistances aux antibiotiques est, aujourd'hui, un problème majeur de santé publique. Et il ne s'arrête pas à nos frontières. […] Si la situation n'est pas encore critique, elle est en tout cas sérieuse ».
La journaliste explique notamment que « selon l'OMS, les maladies infectieuses demeurent la seconde cause de mortalité dans le monde et la troisième dans les pays développés. En outre, la médecine moderne ne saurait se passer des antibiotiques, qu'il s'agisse de chirurgie, de réanimation ou de prise en charge des patients immunodéprimés. Actuellement, déjà, on estime qu'en Europe, chaque année, 25.000 décès et 2,5 millions de journées d'hospitalisation sont imputables aux résistances aux antibiotiques ».
« Comment a-t-on pu passer du triomphalisme des années 1970 à la situation actuelle ? Deux facteurs principaux sont à l'origine du développement des résistances : la consommation de grands volumes d'antibiotiques et la dissémination des bactéries résistantes », poursuit Catherine Ducruet.
extrait de la revue de presse mediscoop santé du 17 novembre 2011