Amour macabre
Quand je te vois passer, ô ma chère bohème,
J'ai dans mon coeur brûlant un passé long et sourd
une chaleur sinistre où mon corps devient blême
macabre exhalaison de mon dernier amour
Quand je t'écoute hurler ma très chère langueur
je sens enfouie en moi des passions insoumises
O splendeur sinistre, funèbre terreur
je t'aime et je te loue O sublime marquise
Es tu le fruit subtil de la douce romance?
ou bien mon origine la plus lente passion
dire que mon coeur est étrange arrogance
naquit dans ton histoire, la simple perfection