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142201 : Le feu de la montagne appelée Esprit.

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Le feu de la montagne appelée Esprit.

Il était une fois au pied d'une gigantesque montagne, une ville où des hommes connus sous le nom de Genzeureux vivaient. Leur existence entière restait un mystère pour le reste du monde, cachés qu'ils l'étaients par d'immenses nuages gris...

Ici se déroulaient leur vies paisibles, loin de la litanie de l'excès et de la violence qui grandissaient dans le monde d'en dessous. Vivre en harmonie avec l'esprit de la montagne leur était suffisant.

Un jour, des personnes tout habillées de noir, les Genbizars arrivèrent dans la ville. Il vinrent camouflés, cachés derrières de silbres lunettes, et aucun ne les remarqua: ils ne virent que des ombres. Car voyez-vous, sans la vérité des yeux, les Genzeureux étaient aveugles...

Au fil du temps, les Genbizars réussir à atteindre les hauteurs de la montagne, et c'est là qu'ils trouvèrent des grottes. Celles de l'Inimaginable Sincérité et de la Pureté, là où toutes les bonnes âmes trouvent le repos. Les Genbizars, ils convoitaient par dessus tout les pierres préciseuses de ces grottes, et bientôt ils commencèrent à creuser dans la montagne, et ses richesses alimentèrent le chaos de leur propre monde...

Pendant ce temps là, en bas dans la ville, les Genzeureux dormaient d'un sommeil agité. Leurs rêves étaient envahis de ces figures ténébreuses qui creusaient leurs âmes. Chaque matin les habitants se levaient et regardaient la montagne, se demandant pourquoi elle apportait ces ténèbres dans leurs vies.

Et tandis que les Genbizars creusaient de plus en plus profondément la montagne, des trous apparurent sur les flancs de la montagne, et dans les nuages, apportant un vent glacial et mordant, qui fit frissonner le monde jusqu'à l'âme...

Pour la première fois, les Genzeureux se sentirent emplis de peur, car ils savaient que bientôt, l'Esprit sortirait de son sommeil...

Alors vint un son, d'abord distant, il devint une cacophonie si grande qu'elle pouvait être entendue depuis l'espace lointain.

Il n'y eût plus de cris. Il n'y eût plus de temps. La montagne appelée Esprit avait parlé.

Il n'y avait que du feu, et ensuite, plus rien.


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