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Critiques Séries : Suburgatory. Saison 1. Episode 7. Sweet Sixteen.

Publié le 19 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Suburgatory // Saison 1. Episode 7. Sweet Sixteen.


Tessa a 16 ans et forcément, il faut lui organiser une fête digne de ce nom. Comme je vous le disais dans Awkward (oui, vous voyez comme le parallèle avec cette série est flagrant maintenant, surtout que Suburgatory est bien moins bien que Awkward), les Sweet Sixteen c'est une sorte de rituel aux Etats-Unis. Une fête doit être organisée, il s'agit d'une première partie de l'émancipation des jeunes filles - car les mecs ne font pas de Sweet Sixteen Party, faut pas rêver, c'est pas du tout pour eux -. Je trouve cette tradition sympathique car même si je ne suis pas une fille, je pense que c'est quelque chose qui manque en France. On manque de culture adolescente en fait. Rien que Halloween passe inaperçu ou presque dans notre beau hexagone. Pour en revenir à l'épisode l'humour tient du duo Tessa et Dalia. Cette dernière se charge de l'organisation de la fête, puisqu'elle a du goût - enfin, on voudrait bien le croire -.
L'épisode devient petit à petit mignon et drôle, sans être hilarant non plus. Cependant, Suburgatory accumule les clichés et c'est sûrement là son plus gros problème. Elle manque de tact avec les téléspectateurs. Elle ne peut rien faire dans tomber dans l'excès. Je ne dis pas que j'aime pas mais au bout de 7 épisodes de mêmes gimmick pour Dalia - qui reste la "bitch" du quartier qu'elle est, et surtout c'est sans parler de sa mère, toujours aussi poupée qui veut être amie avec tout le monde - et puis de mêmes running gag - le fait que Tessa n'a aucun goût pour les fringues par exemple -. Au fond, Suburgatory manque vraiment d'un truc, ce qui pourrait la rendre encore plus drôle. Au fond, ce n'est pas grave car elle se rattrape avec sa grande sympathie, mais c'est tout. De plus, les personnages devraient être un peu plus développé.

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Alors que je ne l'avais pas encore remarqué, finalement les personnages manquent de développement. Alors certes ils ont des intrigues dans chaque épisode, mais cela s'arrête là. Au final, si je compare avec l'épisode de Sweet Sixteen de Awkward, on est bien en deçà. Dommage car Suburgatory avait les moyens de faire largement plus finement. Cela reste malgré tout une bonne comédie, surtout avec un capital sympathie très grand. J'aime bien comment chaque scène tente de nous montrer à quel point la vie dans une banlieue riche est aussi normale que de vivre dans la jungle. J'espère que la suite de la saison saura me surprendre car j'ai envie de voir un peu de trucs. Il y a un potentiel certains avec cette comédie, mais pour le moment elle ne l'exploite pas à fond. Ce qui reste mon plus grand regret.
Note : 6.5/10. En bref, quand 16 ans rime avec humour.


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