Magazine Séries

Critiques Séries : A Gifted Man. Saison 1. Episodes 6 et 7.

Publié le 20 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2011-11-20-02h45m48s59.png

A Gifted Man // Saison 1. Episodes 6 et 7. In Case of Memory Loss / In Case of Exposure.


A Gifted Man tente de changer les codes de la série médicale, mais cela fonctionne que moyennement. Alors certes Patrick Wilson est un excellent acteur et il le prouve dans la série. Son rôle lui va comme un gant, sans être jamais tombé dans l'égocentrisme d'un médecin friqué qui n'a rien à faire des autres. Cette efficacité on la doit à toute la partie clinique pour pauvres de la série. Mais aussi à sa relation avec le fantôme de sa femme. Même si c'est parfois pompeux, et niais, la série trouve le moyen de transformer ces scènes en vrai gimmick parfois tentant même de distraire le public, en tentant le pari fou de le faire rire - sans y parvenir certes -. Chaque épisode se construit sur plusieurs patients, surtout "In Case of Memory Loss" qui va traiter tellement de cas en même temps que l'on perd la notion de série ordonnée. Elle s'éparpille trop. On peut reprocher aux séries médicales de se concentrer sur un ou deux cas par épisode mais finalement, ce n'est pas plus mal car cela apporte à chaque épisode une certaine ordonnance de la matière.
Et justement, dans cet épisode le cas principal est celui d'un ancien joueur de football, grande star, qui va rentrer sans le vouloir dans Michael. Ce dernier va découvrir que la star qu'il avait déjà opéré il y a quelques années de ça est maintenant un SDF qui ne sait même plus qui il est exactement. L'affaire va surtout permettre d'enfin donner un sens à Rita. Margo Martindale mérite un peu plus d'intérêt que d'être l'assistante qui a les mêmes dialogues chaque semaine. Elle était donc plutôt intéressante dans cet épisode de la série, et notamment pour le lien affectif qu'elle a avec le patient de la semaine. Bien sûr, cela aurait pu être moins grossier, et surtout plus étoffé mais bien sûr… la série manque parfois de tact. Elle a du coeur certes, mais un peu trop. Alors on a une scène bien mauvaise où Rita tente de faire pleurer dans les chaumières. Pendant ce temps, Michael s'occupe d'un patient à la clinique pour les pauvres qui est atteint de stress post-traumatique. La relation entre Michael et Kate est un peu mieux développée. Ce n'est pas plus mal. Le duo des deux personnages est excellent. En tout cas, moi j'aime bien les piques qu'ils se lance à l'un l'autre.

vlcsnap-2011-11-20-02h47m34s94.png
vlcsnap-2011-11-20-01h53m36s223.png
Bien qu'au fond l'épisode ne soit pas mauvais, il manquait un truc. Ce n'était pas d'âme car elle est là, ce n'était pas non plus de coeur car il était là. Juste que l'on reste trop en surface et que Anna ne sert pratiquement plus à rien. C'est un gimmick certes, mais elle n'est qu'un accessoirement alors que c'était quand même ça qui faisait l'originalité de la série au départ. Dans "I Case of Exposure" on va suivre également plusieurs cas, mais ils étaient bien mieux organisés entre trois médecins. Le premier c'est Michael, et le cas d'une homme qui est atteint d'une tumeur au cerveau. Ce dernier, incarné par l'excellent Dallas Roberts - vu dans Rubicon ou The Good Wife -, bat son fils. La tumeur pourrait d'ailleurs être la raison du fait qu'il est toujours sur les nerfs. Michael va découvrir que son patient a commis un crime horrible. L'histoire en elle même est très bien amenée, ce qui rend un peu plus réaliste ce que le personnage nous raconte. La scène de confession reste un grand moment de l'épisode, puisqu'on s'y attend pas du tout. J'ai donc bien aimé, et j'en redemandais. L'épisode se suivra sans problème, surtout quand l'implication émotionnelle - par rapport à Anna - est très fort, et le twist final d'autant plus.
Le questionnement de Michael sur sauver un patient ou non est ce qui fait la force de caractère de l'épisode en lui même. Pendant ce temps, une jeune pompier semble désorientée est amenée en neurologie afin de faire des tests. Mamie Gummer incarnera donc Gemma, cette jeune femme. Et son médecin sera incarné par Eriq La Salle (Urgences) qui incarne ici donc un nouveau médecin après avoir fait les beaux jours d'Urgences - d'ailleurs l'acteur a récemment réalisé un épisode de Ringer, juste pour informations -. Petit à petit cette intrigue prend forme et devient de plus en plus intéressante. Elle tient surtout sur le jeu des acteurs mais ce n'est pas pour autant que c'est mauvais niveau scénario. Disons que le médecin est classique et rudimentaire, on a pas milles explications pour un cas - sauf peut être dans House qui a décidée de jouer la case de l'originalité dans le genre -. Ainsi, ce nouvel épisode se retrouve bien plus passionnant qu'on pourrait le croire, et surtout s'avère assez bien mené du début à la fin. Au final, ces deux épisodes servent la série, avec un premier correct, mais un second plus organisé, et notamment pour les interactions entre les intrigues et les personnages.
Note : 6/10 et 7/10. En bref, A Gifted Man se révèle être toujours correcte et sympathique sans décrocher la lune. Elle fait son bout de chemin sans accrocher les téléspectateurs ce qui est dommage car même si la série n'est pas mauvaise, il faut tout de même donner envie aux téléspectateurs de revenir chaque semaine.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines