Il y a un certain temps, j’ai résumé un livre qui concluait, notamment, que nos syndicats étaient les salariés du gouvernement et des entreprises. Peut-on en déduire qu’ils leur sont acquis ?
Un exemple tiré d’une expérience récente. Réorganisation. Réaction syndicale violente, et, surtout désagréable.
Résultat concret ? Absolument rien. Pourtant, le changement n’a-t-il pas remis en cause le « contrat moral » qui liait les employés à leur organisation ? N’y avait-il pas d’autres moyens de réaliser les économies recherchées - plus favorables à l'intérêt du salarié ? Qu’en sera-t-il la prochaine fois ?
J’ai eu l’impression que les syndicats étaient totalement déconnectés des personnels qu’ils représentaient, et qu’ils n’avaient aucun pouvoir sur la réalité. Leurs agissements n’étaient-ils que rites (être grossier = agir ?) sans autre objet que de les rassurer sur leur efficacité ?
Est-il dans l’intérêt de l’entreprise d’entretenir des représentants du personnel impuissants ?