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un lycéen tue une collégienne…

Publié le 20 novembre 2011 par Notil

un lycéen tue une collégienne…Elle s’appelait Agnès, quant à son meurtrier on s’en fout parce qu’on continuera à l’appeler au présent. Comme souvent depuis des années, c’est une fois de plus la récidive qui est au centre de ce fait divers. Les juges et les experts psychiatriques ont considéré que le jeune…

homme âgé de 17 ans était « adaptable », « réinsérable ». La preuve est faite et c’est un village entier qui pleure, comme ailleurs où les mêmes cas se sont déjà produits, l’une des leurs. Pourtant la question de la récidive a été posée au plus haut niveau de l’Etat. Le Président de la république en personne a donné des consignes. Mais comme en de nombreux dossiers, on fait traîner et on présente une fois de plus ses condoléances à la famille. Le Ministre de l’Education Nationale en personne fait le déplacement pour « assurer du soutien inconditionnel » (c’est la phrase type utilisée) la famille.

Mais demain sera pareil. Il est grand temps que les autorités de quelque bord qu’elles soient prennent leurs responsabilités et se penchent non pas sur « la récidive » mais sur la Justice tout simplement. Parce qu’en ce cas, une fois encore, c’est la Justice qui a failli. Cette Justice qui se veut indépendante, qui n’est pas en mesure d’assurer la tranquillité des citoyens et qui n’hésite pas à descendre dans la rue dès que l’on ose s’intéresser de près à son fonctionnement.

La Justice française est vieillote et il est grand temps de la redéfinir, que cela plaise ou pas à ceux qui y participent. Il devient nécessaire de revoir et son fonctionnement et l’ensemble de ses textes. Les faits divers de cette nature sont une honte à cette Justice qui se veut assise, les yeux bandés, une balance en main. Il n’y a pas de Justice en France, il y a des Justices. C’est là que le bât blesse.

Mais il faut revoir tout ce qui y touche de près: les prisons, les experts psychiatriques qui ont remplacé le bon sens par des analyses à la Sigmund, les juges qui croulent sous les dossiers, les personnes chargés des suivis, parce que suivi s’il y a il est dévidence mal fait, et tout le reste. Tout ce qui fait que la France aujourd’hui trouve plus facile de s’interesser à ceux qui vivent qu’à ceux qui meurent sous les coups des premiers.

Qu’un homme aujourd’hui se lève et dise « Je vais revoir la Justice toute la Justice » et je vote pour lui. Parce qu’il est trop facile d’impliquer la Police, la Gendarmerie, les services pénitentiaires et autres en disant qu’ils n’ont pas suffisamment fait leur travail alors que celui-ci est quasi systématiquement défait par ceux qui portent une robe qu’elle soit noire ou rouge, avec ou sans hermine.

Mais pour en donner à tous, de la même manière je trouve inadmissible que des journalistes nous donne des détails sur le meurtre. L’information en ce cas consiste simplement à nous révéler qu’une gamine est morte tuée par un collégien récidiviste.


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