Il paraît que les hommes aiment les femmes parce que leurs cheveux sentent toujours bon. Et bien, depuis hier, je sens le Lys en début de putréfaction et, je le vis bien.

Si je devais partir sur une île déserte et n'emporter qu'un seul produit cosmétique, ce serait mon flacon de parfum.
Si il y a bien une chose que je fais avant de sortir de chez moi, c'est de me parfumer même si je suis en retard, que j'ai la flemme et qu'il fait gris.
Si je devais citer une boutique dans Paris où je pourrais passer des heures, ce serait "L’espace de libertinage olfactif" d’État Libre d'Orange.
Bref, j'aime le parfum depuis bien longtemps.

Chez État Libre d'Orange, le parfum c'est comme l'ambroisie, c'est divin. Chaque fragrance a son histoire, ses inspirations, ses références et ça se sent, si je puis dire. Après, on aime ou on aime pas que le vendeur un brin branchouille nous parle de son parfum comme d'une œuvre d'art mais même Chéri, qui est du genre sceptique, il était emballé.
Chez État Libre d'Orange, le parfum c'est transgressif et sensuel. Ils ont même un "manifeste" assez étonnant : Sécrétions Magnifiques qui est un travail sur les quatre "S" (sang, sperme, sueur, salive). Il est agressif, métallique, glacial si bien que la première réaction qu'on a quand on le sent, c'est de le repousser.

Cet hiver, c'est le lys, le cuir et la vanille que j'ai choisis. Il faut dire que Charogne, il a été créé en hommage a Baudelaire alors, je crois qu'on va bien s'entendre. Pour l'instant, je le découvre parce qu'il est comme un poème, il a mille nuances.