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On se fait une toile ? Une toile monogramme de chez S.T. Dupont !

Publié le 30 octobre 2011 par Brieuc75 @brieuc75

Pas question de vous faire un film mais juste d'évoquer ensemble la toile monogramme.

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Cette toile fait quasi systématiquement penser à Louis Vuitton, très certainement l'un des malletiers les plus réputés encore aujourd'hui.

En 1888, Louis Vuitton décide de contrecarrer les premières contrefaçons en adoptant un nouvel imprimé de damier beige et brun avec l’inscription « Marque Louis Vuitton déposée », une toile au coton d'abord enduit, puis imprimé, verni et gravé.

En 1896, son fils Georges crée lui-même la célèbre toile révolutionnaire « Monogramme LV » dont il fait l'emblème de la marque : une toile enduite, parfaitement imperméable, de couleur gris clair, et appelée « Gris Trianon », résistante et légère pour remplacer le cuir.

Cette toile dont le tissage est réalisé en Italie, chez des industriels qui travaillent en exclusivité pour la maison française, existe de différentes épaisseurs de 0,5 à 1,2 millimètre, en fonction de l'utilisation : portefeuille, sac bandoulière ou malle. Toutes sont découpées à l'emporte-pièce en veillant à ce que les motifs de la toile en hauteur et en largeur se retrouvent à un endroit très précis sur le produit fini.

Cette précision dans la découpe des différentes pièces du patron prévaut également pour leur assemblage selon un enchaînement particulier. Les premières coutures se font à plat. En parallèle, est confectionnée la doublure flottante. Puis vient le montage en volumes et, enfin, l'assemblage intérieur de la toile par une couture finale, minutieusement rentrée et préparée, qui court généralement tout le long de l'ouverture du sac. Le tout est très grâce aux gabarits en bois et aux outils qui ont été mis au point pour chaque modèle.

Ce qui se fait chez Vuitton se réalise également dans d'autres maisons au passé de malletier comme Goyard, Dior Homme et sa ligne classic mais aussi Gucci que ce soit avec ses double G ou sa toile Diamant remise au goût du jour.

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D'autres maisons utilisent également un imprimé qui reprend leur monogramme mais uniquement à partir d'une toile de coton tels Burberry, Lancel, Longchamp... et même Hermès...

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Aujourd'hui, une autre maison revient sur le devant de la scène et remet en avant son passé de malletier.

Il s'agit de S.T. Dupont.

Leur nom est associé aux stylos et aux briquets laqués mais la marque toruve son origine en 1872, quand Simon Tissot Dupont acquis un atelier de maroquinerie.

Installé au 8 bis rue Dieu à Paris, un autre atelier fut ouvert en 1923 à Faverges, en Haute Savoie.

Ce n'est qu'après guerre que la maison s'orienta vers les briquets et autres accessoires luxueux, au détriment de l'activité de malletier.

En 2011, cette activité renaît avec la réouverture de l'usine de Faverges et des premières commandes comme le cadeau fait par la présidence de la République Française au couple royal Kate et William, une valise de mariage.

La maison a réactualisé son logo, un double D et réinterprété certains sacs mythiques comme celui réalisé pour Audrey Hepburn, le modèle Riviera.

The-Audrey-So-Riviera-Bag
The-Elisabeth-Bag

The-Juliette---Romeo-Bag
The-Roxanne-Bag

Toute une gamme en toile monogrammée au double D embossé reprend vie, dans la nouvelle boutique de l'avenue Montaigne.

Boutique-ST-Dupont

Mais il n'y en a pas que pour les femmes.

Demain, je vous présente le modèle homme.


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