Je n'en ai pas fini de régler quelques comptes avec la justice, après le sort terrible échu à la petite Agnès.
La justice est d'une mauvaise foi qui dépasse les bornes. J'ai appris que le meurtrier s'était conduit dans son nouvel établissement de manière plus qu'inappropriée avec des filles et était passé devant un conseil de discipline pour cela. Et on l'a jugé réinsérable ? Et on a continué à le laisser dans l'établissement sachant ce qu'il avait déjà fait ? Et j'entends sur France-info aujourd'hui même un représentant de la justice expliquer qu'il avait fait d'énormes progrès ?
Un peu de décence, s'il vous plaît : quand on en est à ce degré d'inconséquence, on assume. La vérité est toute autre : elle est idéologique.
L'idéologie, derrière, c'est de décréter que le pervers est forcément réinsérable et de refuser d'ouvrir les yeux au nom d'un conception laxiste et dégoûlinante de la justice.
Et chaque fois que l'on amène sur le tapis la question du traitement qu'il convient de réserver aux pervers, on a toujours droit aux mêmes épithètes ou et champs lexicaux : nauséabond, émotion, facho, camps, et cetera...
Les bien-pensants feraient bien de prendre le temps de réfléchir : ce n'est pas parce qu'ils tiennent le haut du pavé dans toutes les formes de médias que l'opinion publique partage leurs avis "éclairés".
En attendant, une gamine est morte dans des conditions atroces. Une enfant de 13 ans pleine de vie qui avait l'avenir devant elle.
Moi, je souhaite que plus jamais un tel évènement ne se reproduise. Il ne s'agit pas de surfer sur l'émotion, puis, une fois cette dernière retombée, d'oublier promesses et projets. En proportion, les victimes d'assassinats représentent sans doute une minorité au regard de la mortalité, mais il y a des manières de mourir, et celle-là est particulièrement intolérable.