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[Justice - Réseaux sociaux] FRANCE : 15 800 euros d’amende pour avoir dénigré son ex-employeur sur Facebook – LePost.fr

Publié le 22 novembre 2011 par Yes
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Facebook | PHOTOPQR/SUD OUEST/Cottereau Fabien

Un salarié d’une agence d’assurance de Lannion (Côtes-d’Armor), vient d’apprendre à ses dépend qu’il était très risqué de critiquer son employeur, ou même ex-employeur sur Internet et plus particulièrement sur Facebook.

15 800 euros d’amendes

L’homme tentait de faire reconnaitre, par les Prud’hommes de Guingamp, le caractère « abusif » de son licenciement. Mais non seulement il s’est vu débouté de sa demande mais, fait rare, a aussi été condamné à payer 15.800 euros d’amendes pour « déloyauté » envers son employeur, rapporte Ouest-France.

À l’origine, le commercial avait été embauché le 23 septembre 2009 pour développer le portefeuille de clients de l’agents. Il a été licencié le 31 mars 2010 au motif qu’il « aurait saisi de faux rendez-vous auprès de clients et de prospects, dans son agenda et dans son compte rendu d’activité pour justifier des absences sur son lieu de travail », selon le journal régional.

L’homme avait alors saisi les Prud’hommes, estimant que son licenciement était dépourvu de « cause réelle et sérieuse ».

Une vengeance sur Facebook fatale

Deux mois après son licenciement, désireux de se venger plus amplement de son ex-employeur, l’ancien commercial s’est créé un profil Facebook avec le pseudo « Tamertume », note Europe 1.

Il y a ensuite publié plusieurs textes diffamants, a tenté de discréditer son ex-patron et l’image de l’agence d’assurance. Les dénigrements « ciblés et répétitifs » selon les juges, ont également été envoyé à la direction général du cabinet d’assurance, mais également à des concurrents et aux médias, selon Ouest-France.

« La toile n’est pas un lieu de règlement de comptes »

L’ancien chargé de clientèle a reconnu une partie des faits… Et s’est fait sévèrement punir.

« Il pensait sûrement passer à travers les mailles du filet puisqu’il avait utilisé des pseudos et qu’il en changeait régulièrement pour éviter qu’on ne le trouve. On a donc eu un travail de recherche et de preuve qui a été assez important. On a réussi à mettre en lumière la réalité de son comportement. Ça veut dire que la Toile n’est pas un lieu de règlement de comptes. Ça peut retomber sur le nez de celui qui l’utilise à mauvais escient », a déclaré Gaëlle Peneau, l’avocate de l’employeur, au micro d’Europe 1.

Sources : Ouest-France, Europe 1

15 800 euros d’amende pour avoir dénigré son ex-employeur sur Facebook – LePost.fr (09:28).


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