A l’heure où j’écris ces quelques lignes il est 2h47. Comme souvent, comme toujours, je vais me coucher tard, très tard. Cela ne date pas d’hier, étudiant je me couchais tard, salarié je me couchais tard, père je me couchais tard. A tous les stades de ma vie je me suis couché tardivement comme attiré par la nuit, avec une sensation de productivité plus intense. Je suis certain que toi qui me lis, tu as certainement fais ton ménage après minuit, je t’invite à le faire c’est un sentiment divin.
A l’aube de mes 40 ans rien ne change. Je m’interroge sur ma qualité de vie, je m’interroge en voyant ma tronche le matin dans le miroir, je m’interroge sur l’érosion de ma jeunesse, mais rien ne change.
J’aime la nuit, j’aime le soir, j’aime l’heure tardive qu’indique mon ordinateur, j’aime me lover dans quelques instants au fond de ma couette, j’aime la barre chocolaté que je vais engloutir, le verre de Coca Zéro qui viendra couler dans mon gosier, j’aime ce DVD que je ne vais pas finir de regarder car la fatigue me fera succomber. J’aime.
La nuit est paisible et c’est le moment ou la machine à penser ne fonctionne pas. Etrangement.