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Vie active – Vie professionnelle – Vie personnelle : Extraits de quelques réflexions avec mon ami Francis

Publié le 23 novembre 2011 par Simples Brèves...

La France est « en guerre », et au bord de la banqueroute. Le « projet pour la France », extrait de quelques réflexions avec mon ami Francis, doit donc faire part de cette réalité. Si nous faisons comme si tout allait bien, alors ce « projet » ne vaudra rien ! Ne nous laissons pas intoxiquer par des idées à la mode qui sont souvent de fausses bonnes idées. Le progrès social, c'est une répartition plus équitable des flux de richesse, donc une fiscalité différente. « Nous sommes à l'échéance » écrit François de Closet, « Sortons la tête du sable » demande Pierre Servent, « Ce qui ne peut plus durer » dénonce Jean Peyrelevade...

Confort de vie allié à la vie au travail

Nous ne sommes ni des bobos ni des écolos, qui ferrions passer la jouissance individuelle avant la contribution de chacun à l’œuvre de redressement national : ce qui va compter, c’est l’effort et non le confort. L’hédonisme post soixante-huitard nous a amené à la drogue dure du surendettement collectif. Or, il va falloir travailler plus pour rembourser plus vite.

Congé paternité

Nous n’avons plus les moyens de multiplier les charges sociales « de confort » non financées, et de multiplier les nouveaux droits qui pèsent sur la productivité nationale. Nous sommes en guerre, que diable ! Quand la croissance sera de 3% par an et le taux de chômage de 5%, on pourra penser au « confort de vie ».

Certes, il faut soutenir la natalité française, en aidant les familles qui en ont réellement besoin, mais le congé paternité est un luxe de bobos dont nous n’avons pas les moyens !

Garde d’enfants en entreprise

Développer les crèches d’entreprise (ou de zones d’activité pour les PME) pour faciliter la vie professionnelle est surement une bonne idée, à condition d’en définir les modalités de financement (investissement et fonctionnement) et que la contribution des utilisateurs en soit attractive au regard de solutions alternatives (garde à domicile, crèches familiales…).

Crèches

Cela rejoint le thème précédent : faciliter la vie professionnelle des familles est surement une piste d’action qui a montré son efficacité, à condition d’en évaluer le coût par place et les modalités de financement, et que les familles ne se déchargent pas de leurs tâches éducatives par transfert à des structures collectives.

Travail à domicile

Cela permet une plus grande liberté d’organisation personnelle et allège les déplacements et les transports. Mais tout travail productif, même tertiaire, ne peut s’accomplir à domicile, et cette forme d’organisation peut conduire à l’isolement et à la démotivation des personnes. De plus, la richesse de la vie professionnelle est d’abord celle des relations nouées avec ses « compagnons » de travail. Donc un segmentde marché, mais sans plus…

Développement de la formation continue

La formation tout au long de la vie est la clé de l’employabilité des personnes, car elle constitue une bonne réponse aux nécessaires adaptations qu’imposent les évolutions technologiques contemporaines : les hommes et les femmes, comme les produits et les procès deviendraient sans cela obsolètes, de plus en plus rapidement.

Cette formation peut être intra ou inter entreprise, d’initiative de l’employeur ou du salarié, pour assurer la pérennité des hommes et des structures par leur adaptabilité permanente : c’est la condition de survie professionnelle de chacun.

Discrimination au travail

On embauche une personne sur ce qu’on croit être ses compétences, son adéquation au poste et aux missions confiées, son aptitude à se couler dans la culture de l’entreprise et à l’enrichir.

Il ne faut pas crier à la discrimination comme réponse aux processus de sélection. Dans la vie quotidienne de l’entreprise, comme de tout groupe humain, se jouent des phénomènes d’accointance, de « note de gueule », de rapports de forces… qui doivent être mis au clair pour être rendus compatibles avec le respect du principe d’égalité.

Il y a l’idéal et il y a le réel : où placer la ligne jaune, et qui siffle son franchissement, en en apportant les preuves ?

L’intégration des minorités visibles comme invisibles dans la société comme dans l’entreprise, est affaire d’éducation à l’altérité, dès les premiers apprentissages de la vie…


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