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Kamel Ouali s’empare du mythe Dracula

Publié le 23 novembre 2011 par Bordeaux7

Kamel Ouali s’empare du mythe DraculaLe Dracula de Kamel Ouali n’investira la scène de la Patinoire Mériadeck qu’au mois de mai prochain. Mais comme pour toute grosse machine, l’équipe devance le show pour une tournée promo qui s’est arrêtée à Bordeaux hier.

Le nouveau spectacle musical du chorégraphe révélé par la Star Ac’ en est déjà à 45 représentations au Palais des Sports de Paris. «Dracula, l’amour plus fort que la mort» explore le mythe du vampire des Carpates dans un show associant 50 danseurs et chanteurs, des décors et costumes grandioses et des innovations techniques (prouesses aériennes et images 3D). Le chorégraphe a répondu aux questions de la presse bordelaise hier.
Qu’est ce qui vous a amené à vous intéresser au personnage de Dracula ?
KO: Il y a cinq ans j’ai mis en scène la chanson d’Axel Bauer «Eteins la lumière», cela m’a donné envie de lire le roman de Bram Stoker. J’étais séduit par le thème du vampire mais le vrai déclic s’est fait en lisant des études assez sérieuses sur ce que représente le vampire dans les sociétés et au travers des époques. 
Depuis le succès de Twilight on voit des vampires partout. Vous n’avez pas l’impression de jouer la facilité en surfant sur cette vague ?
J’ai lu une étude qui dit qu’il y a une vague d’engouement pour les vampires tous les 5-10 ans. Elle disait aussi que le vampire revient à la mode en temps de crise, peut-être à cause de cette envie d’immortalité. Ce serait inconscient chez moi, car ça ne me fait pas rêver du tout !
(rires) Franchement si c’est à la mode tant mieux, mais ce n’est pas ça qui m’a motivé. Et puis, le vampire de Twilight est un gentil, ce n’est pas le cas de Dracula. Pour le spectacle je me suis plutôt inspiré du film de Coppola, de la série True Blood ou du film Entretien avec un vampire. C’est ce film qui a fait évoluer l’image du vampire en le rendant plus «sympathique» par certains aspects. Moi je ne voulais pas faire de Dracula un monstre sanguinolent. Mais je ne savais pas comment l’éviter. Jusqu’à ce que je vois des expositions des artistes Arman et Pierre Soulage qui utilisent le noir mais mettent de la lumière dedans. C’est exactement ça. 
Votre spectacle fait appel à la technologie 3D, c’est nouveau ...
Je suis très attiré par les nouvelles technologies et quand je suis sur un projet je considère que ça fait partie de mon travail d’aller voir ce qui se fait dans ce domaine. Utiliser la 3D relief dans un spectacle vivant ne s’est jamais fait mais je considérais que je ne pouvais pas m’en passer. A un moment, les spectateurs doivent donc mettre leurs lunettes. Toute la difficulté était de réussir à les amener à le faire de façon subtile !
Vos deux rôles principaux, Dracula et Mina, sont tenus par des danseurs qui ne parlent ni ne chantent. Ca aussi c’est un pari...
Ils ne communiquent pas par la parole mais par le geste et la danse. C’est une nouvelle lecture, une façon d’innover dans ce type de spectacle. C’est en effet un risque, mais la danse est mon premier amour et je lui fais totalement confiance.•
Propos recueillis par
Sophie Lemaire


Les 18 et 19 mai à la Patinoire Mériadeck, 39-65€


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