En 1999, l’Assemblée générale des Nations Unies a fixé au 25 novembre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le problème de la violence à l’encontre des femmes et des jeunes filles atteint les proportions d’une pandémie. Au moins une femme sur trois dans le monde a déjà été battue, contrainte à avoir des rapports sexuels ou victime d'autres mauvais traitements – généralement par un proche.
Depuis 1981, les défenseurs des droits des femmes célèbrent une journée contre la violence sexiste le 25 novembre. En effet, c’est le 25 novembre 1960, en République dominicaine, que furent sauvagement assassinées les trois soeurs Mirabal, opposantes politiques, sur les ordres du dictateur Rafael Trujillo (1930-1961). (Source : OMS - Organisaition mondiale de la Santé)
La lutte contre la violence faite aux femmes a été déclarée "grande cause nationale" par le gouvernement. La loi du 9 juillet 2010, qui accentue les mesures de prévention et de protection des femmes, a institué en France une "journée nationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes", organisée désormais chaque 25 novembre, le même jour que la journée internationale de l'ONU.
Dans le cadre de cette journée, des opérations de sensibilisation sont prévues notamment en milieu scolaire et différentes initiatives sont proposées par des organisations de défense des droits des femmes.
Une campagne d'affichage autour du slogan "Viol, la honte doit changer de camp" a ainsi été lancée mercredi. Une pétition sur le site www.contreleviol.fr réclame notamment plus de moyens financiers pour lutter contre ce fléau et une enquête systématique à la suite des plaintes pour crimes ou délits contre la personne. Selon les associations Osez le féminisme !, Collectif féministe contre le viol et Mix-Cités, quelque 200 femmes sont violées chaque jour, soit 73 000 par an, dans huit cas sur dix par des hommes qu'elles connaissent et rarement condamnés.
Trois spots télévisés ont été réalisés pour supporter la campagne.(Source : Le Monde.fr)
Lisez l'article "Dire non aux violences".