Jérusalem et l’histoire du monde

Après une attente, sans doute trop longue, j’ai enfin reçu un livre qui devrait être lu par tous ceux qui s’intéressent au Moyen-Orient. Le « Jerusalem », de Simon Sebag Montefiore.

 Amazon me l’avait délivré sur mon Kindel, mais j’ai eu le sentiment que le sujet ne se prêtait pas à la lecture désincarnée auquel cette superbe invention nous contraints. J’ai donc attendu la version brochée de cet ouvrage, immédiatement appétissant. « The history of Jerusalem is the history of the world … », annonce la première ligne de la préface. Beau début qui donne, bien sûr, envie d’aller tout de suite plus avant.

L’auteur nous convie à une exploration curieuse de cette cité et de son histoire. « The house of the one God - La maison du Dieu unique », nous dit-il. Mais aussi la ville où nous attend la fin: « Death is our constant companion: pilgrims have long come to Jerusalem to die … », raconte Montefiore. Sans doute est-ce dans cette ville que chacun cherche et trouve les réponses aux questions qu’il se pose. Que les tragédies d’une région se nouent et se dénouent. Et que les promesses de paix et de bonheur, faites aux peuples ou aux êtres, réalisées ou trahies, se croisent dans les rues millénaires de la Vieille Ville et dans son ciel lumineux. 

Le livre est épais, et il faut prendre son temps pour en tourner les pages. Mais, il se présente déjà comme la ville qu’il dévoile, celle vers qui le lecteur se met en marche et rejoint, un jour, demain, pour s’y retrouver ou s’y perdre.