Ronaldinho, retour au PSG ?

Ronaldinho, retour à Paris? Si sportivement parlant le retour de Ronaldinho au Brésil a été un succès (20 buts inscrits en un an), au point que Ronnie a retrouvé la selecao, on ne peut pas en dire de même au niveau économique. La société Traffic, une agence de marketing sportif qui est à l’origine du transfert du Brésilien à Flamengo en Janvier 2011, n’a pas déniché les sponsors qui devaient financer les 4 années de contrats du brésilien. Résultat : le club de Flamengo ne peut plus supporter financièrement les 4,5 millions de dollars annuels du salaire de Ronaldinho. Même la sexy présidente du club, Patricia Amorim, s’est déjà résignée au départ de l’ancien ballon d’or brésilien.

Le frère du joueur, Roberto Assis, semble gagner par la nervosité ambiante autour du cas Ronnie et ne voit pas d’issue au contrat du joueur qui devait le conduire jusqu’à la coupe du monde 2014 au Brésil. Du coup, et en toute discrétion, Leonardo, le directeur sportif du PSG, a pris contact avec l’entourage du joueur ces derniers jours. Leo connait bien Ronnie puisqu’il est à l’origine de sa venue au Milan AC en 2008. C’est aussi le directeur sportif parisien qui a été le seul au Milan à comprendre le mode de fonctionnement de Ronaldinho, lui permettant de disputer sa plus belle saison sous le maillot milanais lorsqu’il en était l’entraîneur en 2009-2010.

Enfin, Leonardo veut faire coup double lors du marché des transferts de Janvier prochain, en réunissant sous le même maillot David Beckham et Ronaldinho, comme au Milan AC. Le directeur sportif du PSG estime qu’à 31 ans, Ronnie peut endurer le rythme du championnat de Ligue 1 qui est moins important que celui du championnat espagnol ou championnat italien. Enfin, Leo n’ignore pas que la côte d’amour de Ronaldinho auprès des supporters parisiens reste au zénith après un premier passage entre 2001 et 2003.

Il reste au PSG à battre la concurrence. Du côté de Rio, on affirme que Ronnie a très envie de revenir à Paris mais que Palmeiras (qui a besoin de redorer son blason après une saison ratée) et le Panathinaikos restent à l’affût.

René Lanouille