Les chasseurs sont des gens sympathiques, dont les chiens bien dressés ne te cherchent ni d’embrouille ni te reniflent le derche. Souvent. Parfois. Faut voir. No problem avec les toutous. Mais parfois, le chasseur a eu son permis dans un kinder-surprise, avec une bouteille de pastis. J’exagère, je sais, mais ce n’est quand même pas moi, il y a quelques semaines, qui ai zigouillé une cigogne en pensant que c’était un canard. S’est fait chambrer, l’homme au fusil.
Ce qui m’énerve, ce sont les passe-droit. La possibilité, par exemple, d’emprunter avec la voiture les voies forestières réservées aux pompiers. C’est autorisé, il y a le papier tamponné derrière le pare-brise. Et puis, parfois, l’autocollant façon « je suis chasseur et j’en suis fier ». Maillon du développement durable, qu’ils disent (photo prise sur l’île d’Oléron). Peut-être. Admettons que le sanglier, qui se reproduit comme un lapin, soit un animal en surnombre. Admettons.
Mais alors, faut aller jusqu’au bout de la logique et faire le ménage après la virée tapageuse. Parce-que ces restes de cartouches, au pied de la palombière sur le Bassin d’Arcachon, ça fait désordre :