Quatorze pays exploitent les quelques 143 réacteurs nucléaires en fonctionnement au sein de l’Union européenne (UE). Après l’incident nucléaire majeur de Fukushima, le 11 mars de cette année, l’alarme avait été sonnée pour que des mesures de contrôle et de renforcement de l’industrie nucléaire civile soient prises au sein de l’UE. C’est dans cette optique que la Commission européenne a publié hier son rapport intermédiaire sur les tests de résistance des centrales de l’UE. Une des premières constatations est que les règles qui étaient imposées avant même l’incident de Fukushima ne sont pas encore appliquées partout en UE. Douze Etats n’ont pas encore traduit dans leur législation nationale la directive sur la sûreté nucléaire datant de 2009. D’autre part, le rapport attire l’attention sur la nécessité d’une plus grande transparence de ces contrôles, ainsi que de la garantie de l’indépendance des autorités nationales de régulation. Le rapport final devrait paraître en juin 2012. Plusieurs Etats, dont la France, n’ont pas encore publié les résultats de leurs propres tests. Le texte a été critiqué par le groupe des Verts européens, qui voient dans ce rapport un » alibi pour maintenir ouverte l’option nucléaire « .