
Les rumeurs les plus folles circulent. On parle de gaz lacrymogènes. Rien à voir avec les gendarmes mobiles, cette fois. Ce seraient dans un premier temps des lycéens qui se seraient amusés avec des lacrymos. Puis, deuxième version, des "éléments extérieurs" au bahut qui auraient répandu du gaz. .Les gendarmes du Tampon sont rapidement à pied d'oeuvre. Et, en collaboration avec le proviseur, lui-même ancien militaire, tentent de comprendre.
Une semaine plus tard, l'enquête a sûrement avancé. Mais les parents n'en sauront rien. Le grand public encore moins. Alors que les faits-diversiers des quotidiens locaux rivalisent pour suivre une affaire et sortir les premiers des infos, là rien. Silence radio.
Aucune théorie du complot ici. Juste un étonnement. Heureusement qu'on n'en est plus au début des années 2000, après l'attentat du World Trade Center, au moment où tout le monde flippait sur Al-Quaeda, sur la menace d'attentats (souvenez-vous du délire sur la menace d'attentats à la Réunion), notamment au gaz, moutarde ou autres...
Juste une question : comment un établissement aussi vaste que le lycée Roland Garros a-t-il pu être envahi en entier par un gaz ? Allez, une deuxième, en passant : pouquoi ce silence depuis une semaine ? Il y a de l'eau dans le gaz ? Bon, promis, le Pirate va faire un tour au Tampon. Quand on aura le temps.
François GILLET