Magazine
Au lieu de l’habituel 20 minutes pour me rendre au travail
ce matin, j’ai pris au moins 60 minutes de plus. Hier soir en entrant à la
maison après deux jours de rencontres sur la côte des Arcadins, il était 18h30,
un camion bloquait une des deux voies de la route de Kenscoff juste à la sortie
de Place Saint-Pierre. Un camion de livraison d’eau à moitié tombé dans
l’immense caniveau qui borde la route. Je suis repassé au même endroit vers
22h30 après être allé souper au resto avec des amis et le camion n’avait pas
bougé d’un poil. La remorqueuse venue
dans la nuit le sortir de sa fâcheuse position a rendu l’âme. La route à
moitié bloquée l’est devenue complètement. Un tracteur (pelle mécanique) est
venue déplacer les deux mastodontes et redonner un peu de mouvement à ce long
stationnement linéaire qu’était devenue la route de Kenscoff. Hier après-midi
en quittant l’hôtel sur la côte, on a également été ralenti pendant près d’une
heure par un accident. Deux camions, un 4X4 et un face à face. On imaginait le
plus léger des véhicules tentant de doubler et se faisant coincer entre les
deux poids lourds. Du dommage mais pas de mort selon l’information qui
circulait sur les lieux. À ce bordel, s’est ajouté celui des chauffeurs qui se
servaient de tout l’espace disponible pour pouvoir continuer leur route. Un
bouchon dans le blokus. Comme la remorqueuse, le tap-tap que vous voyez sur la
photo est lui aussi décédé en tentant de reprendre sa place sur l’asphalte
après avoir pris l’accotement pour voie de passage. La petite remontée sur l’asphalte a été fatale… Généralement la PNH est absente de ce genre de situation. Chaque fois, de bons samaritains s'improvisent gestionnaires de circulation. Je ne sais jamais si le bordel s'accentue ou s'amenuise par leur action. Ce n'est pas trop grave...