GrooveShark, service qui propose d’écouter de la musique en streaming, pourrait se voir infliger une amende, réclamée par Universal comme dommages et intérêts, d’un montant astronomique : 1 500 000 000 $ !
Ne vous frottez pas les yeux, vous avez bien lu ! Ça donne le vertige, n’est-ce pas ?
Nous avions déjà relaté des infos de ce genre, avec des procès de masse, des amendes démesurées… Dans cette affaire, Universal obtient la palme d’or. Et cela pourrait bien signer la fin de GrooveShark !
Revenons sur les faits :
La major, Universal, instigateur de la plainte, retrouve une partie de son catalogue musical sur GS. Et porte plainte, car le site ne dispose d’aucune autorisation (licence) pour diffuser les titres, propriétés du diffuseur légal pour exploitation. Se réfugiant derrière le DMCA (Digital Millennium Copyright Act), l’éditeur du site incriminé veut faire bonne figure afin de calmer les ardeurs de l’industrie musicale et autres ayants droit : il retirera les contenus protégés par copyright à la demande.
Or, preuves à l’appui, Universal est en mesure d’affirmer que les dirigeants et les employés de GS eux-mêmes mettent à disposition des internautes des titres musicaux, en totale violation du droit d’auteur ! Un employé aurait même indiqué :
« On nous demande de fournir une quantité prédéfinie de contenus chaque semaine et, si nous dépassons ce quota, nous pouvons obtenir une petite prime complémentaire. »
Selon TorrentFreak, l’affaire, instruite par le tribunal de Manhattan, porte sur plus de 10 000 titres mis à disposition en toute illégalité par les dirigeants, et pas loin de 100 000 titres partagés par les employés !
Samuel Tarantino : 1791 chansons, le vice-président Paul Geller : 3453 chansons, et le vice-président Benjamin Westermann-Clark : 4600 chansons.