(Maxppp)
Bien organisé en défense et efficace en attaque, le Stade Français s'est imposé à Perpignan (16-35) avec le bonus offensif. Et la marge de progression est grande.
Ce Stade Français là peut aller loin. Dominés par des Catalans plein d'envie mais sans imagination, les Parisiens ont su faire le dos rond et marquer sur chacun de leurs temps forts. Une victoire avec le bonus qui leur permet de se replacer dans la course aux barrages.
Un Paris solide et efficace
Face à une équipe en plein doute, l'entame de match est souvent primordiale. Le Stade Français s'est appliqué à réussir la sienne. Dès la 4ème minute de jeu, Felipe Contepomi lançait plein champ Paul Williams qui transperçait la défense adverse et terminait sa course dans l'en-but (0-7, 4'). Une pénalité partout plus tard (Hook 7', Dupuy 15'), Paris faisait le break. Suite à un coup de pied de Cazenave contré par Rodrigo Roncero, les Catalans se relançaient jusqu'aux 50 mètres. Dimitri Szarzewski grattait le cuir, résistait à un plaquage et aplatissait en terre promise après une course de plus de 40 mètres (3-17, 19'). Malgré le score, c'est bien Perpignan qui monopolisait le ballon (70% de possession en première période, ndlr). La faute notamment à la conquête parisienne. Excellente ces dernières semaines, la touche a été très déficiente (5 lancers perdus en première période, ndlr). Très bien organisés en défense, les Stadistes commettaient néanmoins de nombreuses fautes. Après plsuieurs minutes passées dans les 22 parisiens sans marquer, Guirado se voyant logiquement refuser un essai pour hors-jeu (29'), les Usapistes se décidaient à prendre les points au pied par l'intermédiaire de Hook (9-17, 21' et 36').
Génial Contepomi
Au retour des vestiaires, la domination catalane s'accentuait. Suite à une percée de Cazenave, Williams se rendait coupable d'un acte d'antijeu et écopait logiquement d'un carton jaune (50'). Les hommes de Michael Cheika géraient parfaitement cette infériorité numérique en occupant le terrain au pied. Ils se permettaient même d'accentuer leur avance grâce à une pénalité de Julien Dupuy (9-20, 57'). Alors que Perpignan semblait ne plus y croire, Szarzewski commettait une grosse erreur. Le talonneur effectuait une belle relance de son en-but mais, au lieu de conserver le ballon, il tentait de le transmettre. Sa passe était interceptée et Candelon marquait en coin (16-20, 60'). De nouveau sous pression, les Franciliens ne paniquaient pas. Ils allaient même faire la différence pour de bon. Servi sur un pas par David Lyons, Martin Rodriguez transperçait la défense catalane mais était repris à quelques mètres de l'en-but. Auteur d'un plaquage sans ballon sur Contepomi, Mélé était logiquement sanctionné d'un carton jaune (69'). Trois minutes plus tard, l'ouvreur argentin adressait une magnifique passe au pied à Parisse qui n'avait plus qu'à aplatir (16-28, 73'). Assuré de la victoire, Paris ne s'arrêtait pas là. Sur une nouvelle inspiration géniale de Contepomi auteur d'un coup de pied pour lui-même, Gurruchaga inscrivait l'essai du bonus (16-35, 76'). Grâce à ce succès bonifié, le Stade Français prend provisoirement la 6ème place, synonyme de barrages. Encourageant à une semaine de la réception du Racing.