en toute conscience

Décidement l'emprise religieuse s'étend sur les calendriers municipaux des édiles en campagne. Exemple de ce week-end: paroisse - mosquée - synagogue. Cette animation sur le terrain de l'expression religieuse prend une place de plus en plus prégnante dans la gestion de nos quotidiens avec à l'horizon d'une crise économique sans précédent le recours à des "sauveurs" prometeurs de lendemains meilleurs ou la négation de valeurs morales aux êtres qui entendent donner un sens à la Raison. Je ne peux qu'avoir beaucoup de recul face au peu d'estime qu'il m'est fait sur ma liberté de conscience garantie par la Constitution lorsque le représentant d'un dogme dans son message du 6/08/2010 "aux jeunes du monde", afin de les inviter aux XXVI èmes journées mondiales de la jeunesse en 2011 à Madrid, affirme :

"Or l'expérience enseigne qu'un monde sans Dieu est un enfer où prévalent les égoïsmes, les divisions dans les familles, la haine entre les personnes et les peuples, le manque d'amour, de joie et d'espérance. A l'inverse, là où les personnes et les peuples vivent dans la présence de Dieu, l'adorent en vérité et écoutent sa voix, là se construit très concrètement, la civilisation de l'amour, où chacun est respecté dans sa dignité, où la communion grandit avec tous ses fruits."