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Dilma Rousseff n’est pas avare d’idées : « le Brésil va continuer sa croissance, pas seulement parce que nous avons le pétrole mais parce que nous allons construire un secteur industriel très solide, nous permettant d’avoir de bonnes infrastructures, de fabriquer des biens de consommation tout en misant également sur l’expansion des services lié au secteur des nouvelles technologies. Le Brésil va être capable de créer de nouveaux emplois, de donner un métier à tout le monde, et, surtout, des emplois de qualité. »
Dilma Rousseff veut secouer en particulier certains secteurs d’activité, comme le secteur naval dont elle vient d’inaugurer un nouveau pétrolier, le « Celso Furtado », la semaine dernière : « ce vaisseau est le symbole du renouveau de notre industrie navale, qui n’avait plus rien construit depuis 1997. Maintenant au Brésil, on est capable de construire des bateaux, de faire des investissements et de créer des emplois. Les chantier navals emploient plus de 60 000 personnes. »
Ricardo Bellone