Les années défilèrent, les playmobil devinrent trop has been pour la chambre en triangle qui voyait pointer les devoirs plus sérieux que « j’apprends à lire avec Boule et Bill ». Mon monde s’effaçait petit à petit alors que le réel ne voulait toujours pas de moi.
Le collège fut bien morne. Plus de playmobil, plus de légo (enfin si, mais en cachette avec ma mère, comme pour la pâte à modeler.), alors j’ai commencé à lire, beaucoup, beaucoup… beaucoup trop ! Je ne pouvais plus avoir mon propre monde imaginaire alors je vivais par procuration dans celui d’autres personnes telles que Jules Verne, Andersen ou Verlaine. Oui, j’ai commencé très tôt à lire Verlaine, ça en a choqué plus d’un. Puis Baudelaire aussi, et Aragon. Et James Barrie évidemment, je ne pouvais pas passer à côté !
Toutes ces lectures m’ont bien aidée à traverser l’adolescence sans trop de problèmes mais le fait de visiter les mondes d’autres personnes m’était un peu frustrant quand même.
Alors j’ai bien essayé de me consoler avec Populous, mais se prendre pour dieu… Mouais… Bof. Caesar ? Ah c’était pas mal… Mais bien trop impersonnel.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble