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De moins en moins Glee(k)

Publié le 02 décembre 2011 par Poclatelephage
Chaque saison et presque chaque épisode m'éloigne un peu plus de la gleek-mania. Si j'ai réussi à venir à bout de la première saison, je n'ai jamais terminé la deuxième et je me coltine la troisième plus par obligation que par passion. Mais bon, je l'avoue, j'ai été bêtement alléchée par deux titres d'épisodes qui semblaient super accrocheurs : « the first time » et « I kissed a girl ».
[ATTENTION JE SPOILE HONTEUSEMENT LA SAISON 3 DE GLEE !!!!!!!!!]
L'épisode 5 de la saison 3 de « Glee » devait en effet se pencher sur la première fois d'au moins deux des personnages principaux : Rachel et Kurt. L'idée qu'un jeune gay perde sa virginité à l'écran m’intéressait, je voulais savoir comment cette péripétie serait traitée.
Je n'ai pas été déçue du voyage. Il faut beaucoup d'imagination en effet pour imaginer que les deux garçons qui flirtouillent tout habillés sur un lit sont passés à l'acte. En même temps, je ne sais pas bien à quoi je m'attendais. Je pense que le dépucelage façon Stuart sur Nathan, 16 ans au compteur, dans « Queer as folk » UK aurait causé des émeutes aux Etats-Unis. Si vous n'avez jamais vu la série, je vous la recommande chaudement, au moins dans sa version anglaise, je ne connais pas le remake américain, et surtout cet épisode qui ne laisse aucun doute sur ce qui arrive au petit blondinet. 
Arnaquée une première fois, car la scène entre Rachel et Finn était au moins aussi faux-cul que celle entre les deux petits gays, j'ai quand même visionné l'épisode tournant autour du coming-out de Santana. Dans le précédent, la jeune pom-pom girl était outée par un clip de campagne visant son mentor, Sue, suite à une réflexion de ce gros mollasson de Finn. L'épisode 7 devait donc se pencher sur la réaction de la jeune fille. En dehors de son coming-out à sa grand-mère, rien de bien révolutionnaire à nouveau à l'image, et surtout pas de baiser entre filles.
Pour reprendre un slogan ringard dans « Glee », on parle beaucoup mais on agit assez peu.
De moins en moins Glee(k)
En parallèle, les autres intrigues sont presque sunset-beach-démentes. Quinn, qui est belle à mourir, et finalement je vais peut-être ne plus rien attendre de « Glee » et juste regarder la série pour voir la magnifique blonde à l'écran, a vu son personnage se dégrader de saison en saison. La pom-pom girl populaire et jeune chaste, devenue mère prématurément, est passée par une phase de rébellion crade, avant de décider d'ourdir un complot pour récupérer sa fille, adoptée par la génitrice de Rachel, qui l'a abandonnée à la naissance, avec son ex, le père de son bébé. Dans l'épisode 7, elle renonce a priori à ses sombres desseins. Puck, dont les cheveux font de plus en plus peur, est, lui, tombé amoureux de la mère de Rachel et entend élever avec elle sa fille naturelle. Logique...
Face à des ados extrêmement sexualisés, les adultes sont, eux, bizarrement chastes. Will n'a toujours pas réussi, aux dernières nouvelles, à coucher avec la jolie Emma, qui au moins ne souffre plus de TOC et le coach Beiste, femme hommasse un peu monstrueuse mais pas lesbienne (ouf) est également vierge. 
Comme des sociologues se sont penchées, à raison d'ailleurs, sur « Twillight », j'aimerais que quelqu'un de compétent m'explique pourquoi les adultes sont sages dans cette série et les ados aussi débauchés, si je me fie à la morale américaine évidemment.
Dans « Glee », je sauve quand même les trop rares prestations chantées de Santana et la plastique de Quinn, mais on va croire que j'insiste là.

[Il faudra attendre la deuxième minute pour entendre le mash-up d'Adèle qui met Santana en valeur et voir Finn se prendre ce qu'il mérite dans la figure.]

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