Il y a des sujets comme ça qui interpellent. J’ai récemment lu un article dans le Times qui traite de la dépression chez les bébés. J’avais déjà entendu parler du fait que dans des cas extrêmes (naissante traumatisante, décès de la mère…) certains bébés pouvaient souffrir de troubles du comportement mais d’après l’association caritative « Zero To Three », 10% des bébés et jeunes enfants souffriraient de troubles dépressifs. 10%, c’est énorme ! C’est le même pourcentage que chez les adultes. Comment cela est-il possible ?
Je ne remets pas en cause le fait que les bébés puissent souffrir de troubles psychologiques mais dans une telle mesure, cela m’étonne. Je ne sais pas trop… j’imagine que ça a à voir avec la nature même de la dépression.
Jusqu’à quelques années, on sous-estimait grandement la perception de la douleur physique chez les nourrissons, peut-être est-ce la même chose pour leur souffrance psychique. Le bébé ressent et est capable, si l’on tient compte de son immaturité et de l’environnement compensateur, d’une grande palette sensorielle, émotionnelle et cognitive.
Comme beaucoup de parents lisant cet article, juste au cas où (on ne sait jamais), ma première réaction a été d’aller voir mon petit bout et d’analyser ses moindres faits et gestes pour vérifier qu’il est vraiment un petit bout heureux. Après 10 minutes de fous rires et vu la vitesse à laquelle il descend son biberon, j’en ai conclu que c’était un bébé parfaitement heureux. Pffffffffffffffffff, franchement c’est peut être « dur, dur d’être un bébé » mais c’est aussi « dur, dur d’être une maman “! Encore un article qui contribue à ma psychose parentale… faudrait peut-être que j’arrête de lire sur le sujet ? Hum… mes petits neurones ne sont pas d’accord ! Mais sinon dites-moi ce que vous pensez de ce sujet, ça m’intéresse beaucoup.