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Le point sur le loft des séries avec une grosse parenthèse sur The New girl

Publié le 04 décembre 2011 par Poclatelephage
Vous mourez certainement d'envie de savoir où j'en suis dans mon loft des séries, voici la réponse...
« Once upon a time »
Après le visionnage de quatre épisodes de « Once upon a time », je suis toujours très cliente de la série. J'aime le parallèle entre le monde des contes de fées dans lequel on retrouve tous nos héros favoris, et la réalité où les choses bougent peu à peu. Le dernier épisode que j'ai vu centré sur Cendrillon m'a beaucoup plu. J'ai trouvé que le mélange des contes mettant en scène l'écervelée à la chaussure de verre (ou de vair, la question se pose) et Rumpleskin marchait pas mal. Dans cette version, le vilain nabot tue la bonne fée et oblige Cendrillon à signer un pacte avec lui. Elle lui donnera son premier né en échange d'une belle robe et d'une vie de rêve avec le prince. A Story Brooke, la Cendrillon d'aujourd'hui est une « bonne », fille mère. Le père de son enfant est un fils de riches, qui refuse prendre ses responsabilités et l'abandonne à son triste sort. Elle a donc promis à l'homme le plus riche de la ville, Rumpleskin un peu plus civilisé (il a notamment subi un détartrage), de lui vendre son bébé. Heureusement que la belle Emma veille... J'ai hâte de découvrir Emilie De RavinClaire de « Lost » - dans le rôle de « la belle au bois dormant » et de voir comment le conte va se combiner cette fois-ci à la réalité.

« The new girl »
Je suis folle de Jess, « the new girl ». La série ne casse pas trois pattes à un canard, mais la simple présence de Zooey Deschanel et le personnage de Schmidt suffisent à me la rendre sympathique.

Bon, à me relire, je trouve cette analyse un peu courte. OK le charme de « the new girl » repose entièrement sur les épaules de Zooey Deschanel et sa drôle de voix de canard, j'espère d'ailleurs que les teasers astucieusement glissés dans ce post vous donneront envie d'y jeter un oeil, mais ça faisait longtemps qu'une série n'avait pas de concept (à la con) : je cherche la mère de mes enfants et promis on la verra un jour, même si vous en êtes de moins en moins persuadés au bout de 8 saisons ; je suis une associale, ce qui rend mes interactions avec les autres rigolotes jusqu'à ce que ça devienne lassant ; nous sommes filles trop riches et trop bien habillées mais un sniper caché derrière son écran balance tous nos petits secrets aux yeux du monde...(rendez à chaque série sa description...et vous gagnerez un des chocolats de mon calendrier de l'Avent). Trop de concept tue souvent le concept, alors pas de concept mais Zooey Deschanel, c'est peut-être finalement la clé pour faire une bonne série (je sais, ça se discute).

« 2 broke girls »
Lio avait raison (mais rarement dans « la Nouvelle Star ») : les brunes ne comptent décidément pas pour des brunes. L'héroïne fauchée de «  2 broke girls » est un peu la nouvelle Fran Fyne – je fais de jolis compliments aujourd'hui. J'aime sa gouaille sur laquelle la série se repose beaucoup aussi. « 2 broke girls » me fait rire et c'est déjà pas mal.

« Pan Am »
Bon, je l'avoue, si la série s'arrêtait, je mettrais au moins trois semaines à m'en rendre compte vu que je ne suis pas précisément assidue à la fiction aérienne. Pourtant, j'aime bien son côté languissant. La bande-son est jolie, comme les filles. Au niveau des intrigues, la série a certes un peu oublié de décoller, mais elle est si charmante que je lui pardonne (quand je pense à la regarder). En plus, je suis une fan du syndrome « Alias » : une série tournée dans des décors probablement à Vancouver qui nous fait croire que ses héros se déplacent de Berlin à Djakarta.

Je me dois également de me remettre au plus vite à « Person of interest » même si le concept de base de la série est totalement bancal et que son (super)héros est un peu trop fort. Comme je n'en ai pas parlé ici, voici le postulat de départ : un homme (le Benjamin Linus de « Lost ») a créé à la demande du Gouvernement une machine destinée à espionner l'ensemble des citoyens américains afin de savoir si quelqu'un n'est pas en train de fomenter un terrible attentat. Mais la machine ne fait pas la différence dans sa quête des actes criminels entre un simple meurtre et un crime de masse. Elle livre donc à ses commanditaires chaque jour la liste des gens destinés à mourir prochainement via un simple numéro de sécurite sociale. Le Gouvernement qui agit pour le bien du plus grand nombre s'en fiche un peu que ses concitoyens soient assassinés individuellement et donc la liste des futures victimes est jetée à la poubelle chaque soir. L'ex héros de « Lost », qui a certainement un lourd passif, ne le supporte pas et fait donc appel à un ex agent secret hyper fort pour sauver quelques vies chaque jour. Mais sa mission est ardue, car il ne possède qu'un numéro de sécu et ignore si la personne concernée est la future victime ou l'assassin potentiel.
Ma femme a soulevé un problème de taille : sur le potentiel de gens à mourir chaque jour, comme le type qui a créé la machine supporte-t-il de n'en sauver qu'un ?
Depuis cette question me hante, je me suis donc arrêtée à l'épisode 2 de « person of interest » en attendant si la série sort un jour de découvrir « Alcatraz ».
Prochainement, je me pencherai sur les séries vieilles comme Hérode (7 ou 8 saisons) que je suis en me demandant bien pourquoi parfois...

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